Comment gérer les conflits au travail dans le retail et l'hôtellerie

Publié le
30/12/2025
Comment gérer les conflits au travail dans le retail et l'hôtellerie
En 20 minutes, on vous explique tout.

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Savoir gérer les conflits au travail n'est plus un simple "plus" sur un CV de manager. C'est devenu une compétence absolument vitale. C'est même la clé pour calmer le jeu avant que les tensions ne plombent l'ambiance et la performance, surtout dans des secteurs sous haute pression comme l'hôtellerie ou le retail.

Pourquoi la gestion de conflit est une compétence non négociable pour un manager

Les tensions dans une équipe, ce n'est pas une anomalie. C'est une réalité du quotidien, surtout quand tout le monde court et que chaque minute compte. Un coup de chaud en cuisine, un désaccord sur qui fait quoi en boutique, un malentendu sur le planning d'un événement... ces situations, vous les connaissez par cœur. Les ignorer, c'est un peu comme laisser une braise couver. Tôt ou tard, ça s'enflamme et ça impacte le moral, la productivité, et au final, l'expérience client.

Illustration de trois personnes : deux en conflit (symbolisé par des éclairs) et une au centre qui aide à gérer les désaccords professionnels.

La conflictualité au travail reste un sujet majeur en France. Une étude récente menée pour les services RH et de planification indique qu'entre 2020 et 2022, 68 % des établissements de plus de 10 salariés ont dû gérer au moins un conflit, qu'il soit collectif ou individuel. Ce n'est donc pas une situation exceptionnelle, mais bien une part intégrante du job de manager aujourd'hui, notamment dans la gestion de planning et les ressources humaines.

Voir au-delà de la dispute : transformer les tensions en opportunités

Un bon manager de terrain ne cherche pas à éviter tous les désaccords – c'est une mission impossible. Son vrai rôle, c'est de créer un climat où les frictions peuvent être gérées intelligemment. Bien abordé, un conflit peut même devenir une source de progrès.

Une dispute sur les horaires ? C'est peut-être le signe d'une faille dans votre gestion de la planification. Une mésentente entre deux serveurs ? C'est l'occasion de clarifier les rôles de chacun.

En adoptant les bonnes stratégies, vous transformez une situation potentiellement explosive en une chance de :

  • Renforcer l'esprit d'équipe, en montrant que les problèmes sont pris au sérieux et traités de manière juste.
  • Optimiser vos process, que ce soit la gestion des plannings ou la communication entre les services.
  • Améliorer la qualité de vie au travail, un moteur essentiel pour la performance et pour garder vos talents.

Ce guide n'est pas un manuel théorique de plus. C'est une feuille de route concrète pour vous aider à développer cette compétence cruciale. L'objectif est simple : vous donner les bons outils pour bâtir une équipe soudée et un environnement de travail serein et efficace.

Repérer les détonateurs de conflits spécifiques à votre secteur

Chaque secteur a ses propres points de friction, ces déclencheurs de tensions presque invisibles pour un œil non averti. Apprendre à gérer les conflits au travail, ça commence par cette capacité à les flairer, à comprendre leurs racines dans votre environnement. Naviguer sans cette connaissance, c'est un peu comme partir en mer sans carte : le premier récif ne sera jamais loin.

Prenez l'hôtellerie ou la restauration. Le "coup de feu" est un classique, un véritable catalyseur. Une simple erreur de communication entre la cuisine et la salle peut vite transformer un service animé en poudrière. La pression du chrono, l'exigence des clients, les tâches qui s'enchaînent... c'est le cocktail parfait pour les malentendus et les frustrations.

Les zones de turbulence dans le retail et l'hôtellerie

Le retail, lui, a ses propres défis, souvent saisonniers. La gestion des plannings pendant les soldes, le Black Friday ou les fêtes de fin d'année devient vite une source de tensions explosives. Les demandes de congés qui se superposent, le sentiment d'injustice dans la répartition des heures sup' ou des shifts les plus ingrats… ça peut user les équipes les plus solides.

Un manager qui ne voit pas qu'un employé se retrouve systématiquement avec le shift de fermeture du samedi soir risque de voir naître un ressentiment profond, même si personne n'en parle ouvertement.

Dans l'hôtellerie, la pression est différente mais tout aussi intense. Tout se joue sur une courte période, où chaque détail compte. Les responsabilités mal définies sont une cause de friction majeure : qui gère la logistique ? Qui s'occupe du client sur place ? Ce genre de flou mène droit à des erreurs coûteuses et, bien sûr, à des règlements de comptes une fois l'événement passé.

Apprendre à décrypter les signaux faibles

Bien avant qu'un conflit n'explose, il chuchote. Un manager attentif doit développer une sorte de "radar" pour capter ces vibrations avant que la situation ne dégénère. Ces petits signes sont souvent bien plus éloquents que les mots.

  • L'isolement d'un collaborateur : Quelqu'un qui déjeune toujours seul, qui ne participe plus aux pauses café, qui semble en retrait pendant les briefings.
  • La formation de "clans" : Vous remarquez que ce sont toujours les mêmes petits groupes qui se forment, parfois en opposition à d'autres. C'est le début du "nous contre eux".
  • Une hausse de l'absentéisme : Des arrêts maladie courts et répétés ou des retards inhabituels peuvent être le symptôme d'un malaise lié à une tension qui couve.
  • Un langage corporel tendu : Les regards qui se détournent, les soupirs d'exaspération, les bras croisés... Ces détails trahissent souvent ce qui ne se dit pas.

Ces indicateurs ne sont pas des preuves, mais des alertes. Ils vous disent qu'il est temps d'ouvrir l'œil et, potentiellement, d'ouvrir le dialogue pour désamorcer la situation.

Scénarios concrets et sources de friction récurrentes

Au-delà des signaux, certains scénarios sont des classiques dans les métiers de service. En les connaissant, vous pouvez mettre en place des garde-fous.

Un désaccord sur la répartition des pourboires en restauration est une bombe à retardement si les règles ne sont pas claires, transparentes et justes pour tout le monde. Un autre exemple typique est la frustration liée à un planning jugé inéquitable ; c'est un vrai casse-tête pour de nombreux professionnels des RH. Pour creuser ce point, notre guide sur la gestion du personnel pour les professionnels de l'hôtellerie peut vous donner des pistes.

Dans le retail, un conflit peut éclater parce qu'un vendeur a l'impression qu'un collègue lui "pique" ses ventes pour atteindre ses objectifs de commission. C'est le signe d'un système de rémunération qui, sans le vouloir, met les gens en compétition au lieu de les faire collaborer.

En comprenant ces mécanismes, vous ne subissez plus les conflits. Vous apprenez à les désamorcer à la racine.

Adopter une méthode de médiation pragmatique

Quand un conflit éclate, l'improvisation est votre pire ennemie. Essayer de régler une dispute « à chaud », sans cadre, ne fait souvent qu'envenimer les choses. Le manager doit alors troquer sa casquette de chef pour celle d'un médiateur, neutre et structuré, qui va guider les personnes vers leur propre solution.

Quatre étapes clés pour une résolution efficace : écouter, reformuler, co-construire et acter.

Oubliez les listes d'étapes rigides. Je vous propose plutôt un dialogue en quatre temps, une approche fluide pour transformer une confrontation en conversation constructive. Ces quatre phases sont simples : écouter, reformuler, co-construire et acter.

L'écoute ou l'art de laisser vider son sac

C'est la première phase, la plus cruciale et sans doute la plus délicate. Votre seul et unique objectif ici est de laisser chaque personne s'exprimer jusqu'au bout, sans jamais l'interrompre. C'est souvent pendant ce grand « déballage » que les vraies racines du conflit, bien cachées derrière les reproches de surface, finissent par apparaître.

Pour y arriver, la maîtrise des les techniques d'écoute active est indispensable. Il ne s'agit pas juste d'entendre, mais de vraiment comprendre le message, les émotions et les besoins qui se cachent derrière les mots.

Exemple de dialogue en phase d'écoute :
Manager : « OK, j'aimerais entendre la version de chacun. Sarah, je t'écoute. Raconte-moi ce qui s'est passé de ton point de vue. Thomas, pendant ce temps, ton rôle est simplement d'écouter, sans intervenir. »

Votre silence est votre meilleur outil. Vous ne jugez pas, vous n'argumentez pas et, surtout, vous ne proposez aucune solution. Vous êtes là pour créer un espace sécurisé où la parole peut enfin se libérer.

La reformulation pour être sûr d'avoir bien compris

Une fois que la première personne a terminé, votre rôle est de résumer ce que vous venez d'entendre. Cette étape a un double effet : elle montre à la personne qu'elle a vraiment été écoutée et elle vous permet de vérifier que vous avez saisi le fond du problème, sans l'interpréter.

Cette phase fait aussi retomber la pression. En entendant ses propres frustrations formulées calmement par une tierce personne, l'employé commence déjà à prendre un peu de recul.

Quelques tournures de phrases qui fonctionnent bien :

  • « Si je comprends bien, ce qui t'a vraiment énervé, c'est de ne pas avoir été prévenu du changement d'horaire… »
  • « Ce que j'entends, c'est que tu as ressenti un manque de respect quand… »
  • « Donc, pour toi, le cœur du problème, c'est la répartition des tâches pendant le coup de feu du midi, c'est bien ça ? »

En validant ainsi la compréhension, vous préparez le terrain pour une discussion basée sur les faits et les ressentis, pas sur les accusations. Pour aller plus loin sur ce sujet, n'hésitez pas à lire notre guide sur la résolution des conflits interpersonnels au travail.

La co-construction pour responsabiliser les acteurs

Après avoir écouté et reformulé les points de vue de chacun, il est temps de passer du problème à la solution. L'erreur classique du manager ? Vouloir imposer sa propre idée. Une bonne médiation, au contraire, fait émerger la solution des personnes concernées elles-mêmes.

Votre rôle est simplement de poser les bonnes questions pour les guider. La question clé est aussi simple que puissante : « Quelle serait pour vous la solution idéale pour qu'on avance ? »

En la posant à chacun, vous les forcez à se projeter dans un futur positif et à devenir acteurs de la résolution. Bien souvent, leurs propositions sont bien plus simples et pragmatiques que tout ce que vous auriez pu imaginer.

Scénario en restauration :
Un cuisinier et un serveur sont en conflit à cause des commandes annoncées à la dernière minute.
Manager : « Bon, maintenant que j'ai bien compris vos deux points de vue, comment pourrait-on travailler ensemble pour que ça n'arrive plus ? »
Serveur : « On pourrait peut-être se fixer une règle : plus de nouvelle commande envoyée en cuisine moins de 25 minutes avant la fermeture. »
Cuisinier : « Et de mon côté, je pourrais annoncer clairement en salle quand il ne reste plus que 30 minutes avant que je nettoie les postes. »

L'acte de formaliser pour sceller l'accord

Une solution ou un compromis a été trouvé par les collaborateurs ? Parfait. La dernière étape consiste à acter cet accord. Une résolution purement verbale peut s'évaporer aussi vite qu'elle a été conclue. Il faut donc formaliser les engagements.

Pas besoin d'un contrat en bonne et due forme. Un simple e-mail récapitulatif fait l'affaire : « Suite à notre discussion, nous avons convenu que... Sarah s'engage à... et Thomas s'engage à... On fait le point dans deux semaines pour voir comment ça se passe. »

Cette formalisation donne du poids à l'accord et sert de référence si le problème resurgit. Elle clôt le processus en transformant une bonne intention en un plan d'action concret.

Prévenir les tensions par une organisation du travail transparente

La meilleure gestion de conflit, c’est celle que vous n’avez jamais à faire. Plutôt que d’éteindre des incendies, une approche proactive consiste à créer un environnement de travail où les tensions ne trouvent tout simplement pas de prise. Après tout, les frustrations et les malentendus adorent le flou, le sentiment d’injustice et le manque de clarté.

Tablette affichant un outil de planification transparent avec des avatars, des noms et un calendrier coloré.

Vos meilleurs alliés ? Un planning équitable, des fiches de poste précises et une communication qui coule de source. L’idée est simple : chasser l'incertitude et le sentiment d'arbitraire pour les remplacer par de la prévisibilité et de la transparence. C’est en posant ce cadre solide et sécurisant que vous couperez l’herbe sous le pied à une bonne partie des conflits potentiels.

Le planning équitable comme pilier de la paix sociale

Dans des secteurs comme le retail, l'hôtellerie ou la restauration, le planning est bien plus qu'un simple outil d'organisation. C'est le miroir de l'équité, de la reconnaissance et du respect dans l'équipe. Un planning mal ficelé, c’est la porte ouverte à une source quasi infinie de tensions : soupçons de favoritisme, répartition injuste des shifts pénibles, changements de dernière minute…

Un bon outil de planification peut changer la donne du tout au tout. Une solution comme Shyfter permet de centraliser et d'automatiser une grande partie de ce casse-tête.

En garantissant une répartition juste des heures, une gestion transparente des demandes de congés et une visibilité parfaite sur qui fait quoi et quand, vous éliminez les zones d'ombre où naissent les frustrations.

Quand les règles sont claires, identiques pour tous et appliquées par un système impartial, le sentiment d’injustice s'envole. Les collaborateurs peuvent voir leurs horaires en temps réel, poser leurs congés via un processus simple et même échanger des shifts en suivant des règles prédéfinies, sans que cela ne vire au chaos.

Clarifier les rôles pour éviter les frictions opérationnelles

Une autre grande source de conflit, c'est le flou artistique autour des responsabilités. "Je pensais que c'était à toi de le faire", "Personne ne m'a dit que ça faisait partie de mon job"... Ces petites phrases, vous les connaissez, sont souvent le point de départ d'une dispute.

Des fiches de poste claires et à jour sont absolument fondamentales. Elles doivent faire plus que lister des missions. Elles doivent définir précisément :

  • Les responsabilités principales de chaque rôle pour que rien ne tombe entre les mailles du filet.
  • Les interactions clés avec les autres postes (par exemple, comment un serveur transmet une commande spéciale en cuisine).
  • Les limites de l'autonomie, pour que chacun sache quand il peut décider seul et quand il doit demander une validation.

Cette clarté est vitale, surtout pendant les coups de feu, où la pression fait vite exploser une organisation bancale. Savoir exactement qui fait quoi permet d'éviter de se rejeter la faute et de se concentrer sur la solution.

Instaurer des rituels de communication pour fluidifier les échanges

Une organisation transparente s'appuie sur une communication ouverte et régulière. Sans canaux bien établis, l'info circule mal, les rumeurs prennent le dessus et les non-dits s'accumulent jusqu'à l'explosion.

Mettre en place des rituels simples mais réguliers peut tout changer. Ces moments d'échange permettent de désamorcer les problèmes avant qu'ils ne deviennent ingérables. Pour aller plus loin sur ce sujet, notre article sur la communication interne en entreprise est une excellente ressource.

Quelques bonnes pratiques faciles à adopter :

  • Le briefing quotidien de 10 minutes : Juste avant le service ou l'ouverture, pour aligner tout le monde sur les objectifs du jour et les infos importantes.
  • Le point d'équipe hebdo de 15-20 minutes : Pour faire un bilan rapide de la semaine, célébrer les victoires et aborder les points de friction de manière collective et constructive.
  • Un processus de demande de congé visible et équitable : Afficher les règles du jeu (délais, priorités en période de forte demande...) met fin aux soupçons de favoritisme.

Ce cadre de communication prévient les tensions en créant un climat de confiance. C'est d'autant plus crucial dans le contexte actuel. Selon une étude Gallup, l'engagement des salariés français est au plus bas, avec seulement 8 % se déclarant engagés, le pire taux d'Europe. Parallèlement, 38 % des salariés français se disent stressés et 19 % ressentent de la colère au travail, un cocktail parfait pour que les conflits éclètent. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les résultats complets de l'étude sur l'engagement.

Transformer le conflit en une opportunité de croissance pour l'équipe

Pour bien gérer les conflits au travail, la première étape est de changer de perspective. Arrêtez de voir un désaccord comme un échec de votre part. Pensez-y plutôt comme à un signal d'alarme précieux, une alerte qui vous indique qu'un processus, une relation ou une méthode de communication mérite votre attention.

Deux personnes se serrent la main, un jeune plant pousse, symbolisant la transformation du conflit en opportunité.

Chaque conflit abordé avec méthode et respect est en réalité une occasion en or. C'est une chance de ressouder les liens, de clarifier une procédure qui semait la zizanie ou d'améliorer la circulation de l'info. En adoptant une posture de manager-coach, vous apprendrez vite à voir au-delà de la dispute du moment pour déceler le potentiel d'apprentissage pour tout le monde.

Les bénéfices concrets d'un conflit bien géré

Quand un désaccord est résolu de manière constructive, il ne laisse pas de cicatrices. Au contraire, il renforce les fondations. L'équipe en ressort souvent grandie, avec des bénéfices bien réels sur le long terme.

Un environnement de travail sain, ce n'est pas un lieu où il n'y a jamais de tensions. C'est un espace où chacun se sent assez en sécurité pour dire quand ça ne va pas, car il sait que son opinion sera traitée avec professionnalisme et respect.

Voici ce que vous avez à y gagner :

  • Clarification des rôles et des attentes : Un conflit sur la répartition des tâches ? C'est souvent l'occasion de mettre noir sur blanc qui fait quoi, et ça élimine une bonne fois pour toutes les zones de flou.
  • Amélioration des processus : Une friction récurrente entre la salle et la cuisine peut déboucher sur un nouveau système de prise de commande bien plus fluide. Un gain pour tout le monde au final.
  • Renforcement de la confiance : Quand vos collaborateurs voient que leurs inquiétudes sont prises au sérieux et que des solutions justes sont trouvées, leur confiance envers vous et leurs collègues grimpe en flèche.

Adopter un leadership inspirant par la gestion des tensions

Finalement, votre capacité à naviguer dans ces eaux troubles définit un leadership solide et inspirant. Il ne s'agit pas d'avoir réponse à tout, mais de savoir poser les bonnes questions et de guider l'équipe vers ses propres solutions. En faisant des conflits un moteur de progrès, vous ne faites pas que régler des problèmes : vous bâtissez une culture d'entreprise résiliente et collaborative.

Cette approche demande de la pratique, surtout dans la manière de communiquer. Pour aller plus loin, jetez un œil à nos techniques de feedback constructif en entreprise. C'est un outil essentiel pour transformer une critique en une discussion productive et renforcer encore votre leadership.

Les questions qu'on se pose tous sur le terrain

Sur le vif, face à un conflit, les managers ont souvent les mêmes interrogations. Voici des réponses directes, pensées pour des situations concrètes et souvent tendues que vous pouvez rencontrer.

Que faire si un conflit éclate devant les clients ?

Ici, la priorité absolue, c'est de protéger l'expérience client. Pas le temps de chercher le coupable. Votre rôle est d'intervenir immédiatement, mais tout en calme et en maîtrise.

Séparez physiquement les personnes impliquées pour faire retomber la pression. Cela montre à tout le monde – clients comme équipe – que vous gérez la situation. Une phrase simple et directive suffit.

"Marie, rejoins-moi en réserve s'il te plaît. Jean, tu peux continuer à t'occuper de la caisse."

La discussion sur le fond du problème attendra. Elle doit se faire plus tard, à l'abri des regards et une fois que les esprits se seront calmés. L'objectif immédiat est de contenir l'incident, pas de le résoudre en public.

Comment gérer un conflit où je suis directement impliqué ?

Ça arrive, et la première étape, c'est l'honnêteté. Reconnaître qu'il y a une tension et que vous en faites partie est un vrai signe de maturité managériale. Prenez les devants et proposez une discussion dédiée. Par exemple : "Je sens une tension entre nous et j'aimerais qu'on puisse en parler pour qu'on trouve une solution ensemble."

Pendant cet échange, mettez votre casquette d'écoute active :

  • Écoutez plus que vous ne parlez. Le but n'est pas de gagner un débat, mais de comprendre sincèrement le point de vue de l'autre.
  • Restez sur les faits et sur ce que la personne a ressenti. Évitez de prêter des intentions ou de faire des suppositions.
  • Cherchez un terrain d'entente, même minime. C'est le point de départ pour reconstruire.

Si le dialogue bloque, ne le vivez pas comme un échec. Faire appel à un tiers neutre (votre propre manager ou un RH) est une démarche professionnelle. Cela montre que votre engagement à résoudre le problème est plus fort que votre ego.

Un collaborateur refuse toute discussion, que faire ?

On ne peut pas forcer quelqu'un à dialoguer. En revanche, un comportement professionnel n'est pas une option, c'est une exigence du contrat de travail. Si un collaborateur se mure dans le silence et refuse toute médiation, il est temps de passer à une approche plus formelle.

Organisez un entretien officiel. Rappelez-lui clairement les attentes de l'entreprise en matière de collaboration. Expliquez avec des exemples concrets comment son refus d'échanger impacte négativement l'équipe, l'ambiance et la performance. Soulignez que ce comportement peut être considéré comme un manquement à ses obligations.

Le plus important : laissez une trace écrite de cet échange. Un compte-rendu envoyé par mail suffit. Si le blocage persiste malgré tout, il faudra peut-être envisager des mesures disciplinaires, en vous assurant d'être parfaitement carré avec le droit du travail.


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