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Créer un compte gratuitSavoir gérer les conflits au travail n'est plus un simple "plus" sur un CV de manager. C'est devenu une compétence absolument vitale. C'est même la clé pour calmer le jeu avant que les tensions ne plombent l'ambiance et la performance, surtout dans des secteurs sous haute pression comme l'hôtellerie ou le retail.
Les tensions dans une équipe, ce n'est pas une anomalie. C'est une réalité du quotidien, surtout quand tout le monde court et que chaque minute compte. Un coup de chaud en cuisine, un désaccord sur qui fait quoi en boutique, un malentendu sur le planning d'un événement... ces situations, vous les connaissez par cœur. Les ignorer, c'est un peu comme laisser une braise couver. Tôt ou tard, ça s'enflamme et ça impacte le moral, la productivité, et au final, l'expérience client.

La conflictualité au travail reste un sujet majeur en France. Une étude récente menée pour les services RH et de planification indique qu'entre 2020 et 2022, 68 % des établissements de plus de 10 salariés ont dû gérer au moins un conflit, qu'il soit collectif ou individuel. Ce n'est donc pas une situation exceptionnelle, mais bien une part intégrante du job de manager aujourd'hui, notamment dans la gestion de planning et les ressources humaines.
Un bon manager de terrain ne cherche pas à éviter tous les désaccords – c'est une mission impossible. Son vrai rôle, c'est de créer un climat où les frictions peuvent être gérées intelligemment. Bien abordé, un conflit peut même devenir une source de progrès.
Une dispute sur les horaires ? C'est peut-être le signe d'une faille dans votre gestion de la planification. Une mésentente entre deux serveurs ? C'est l'occasion de clarifier les rôles de chacun.
En adoptant les bonnes stratégies, vous transformez une situation potentiellement explosive en une chance de :
Ce guide n'est pas un manuel théorique de plus. C'est une feuille de route concrète pour vous aider à développer cette compétence cruciale. L'objectif est simple : vous donner les bons outils pour bâtir une équipe soudée et un environnement de travail serein et efficace.
Chaque secteur a ses propres points de friction, ces déclencheurs de tensions presque invisibles pour un œil non averti. Apprendre à gérer les conflits au travail, ça commence par cette capacité à les flairer, à comprendre leurs racines dans votre environnement. Naviguer sans cette connaissance, c'est un peu comme partir en mer sans carte : le premier récif ne sera jamais loin.
Prenez l'hôtellerie ou la restauration. Le "coup de feu" est un classique, un véritable catalyseur. Une simple erreur de communication entre la cuisine et la salle peut vite transformer un service animé en poudrière. La pression du chrono, l'exigence des clients, les tâches qui s'enchaînent... c'est le cocktail parfait pour les malentendus et les frustrations.
Le retail, lui, a ses propres défis, souvent saisonniers. La gestion des plannings pendant les soldes, le Black Friday ou les fêtes de fin d'année devient vite une source de tensions explosives. Les demandes de congés qui se superposent, le sentiment d'injustice dans la répartition des heures sup' ou des shifts les plus ingrats… ça peut user les équipes les plus solides.
Un manager qui ne voit pas qu'un employé se retrouve systématiquement avec le shift de fermeture du samedi soir risque de voir naître un ressentiment profond, même si personne n'en parle ouvertement.
Dans l'hôtellerie, la pression est différente mais tout aussi intense. Tout se joue sur une courte période, où chaque détail compte. Les responsabilités mal définies sont une cause de friction majeure : qui gère la logistique ? Qui s'occupe du client sur place ? Ce genre de flou mène droit à des erreurs coûteuses et, bien sûr, à des règlements de comptes une fois l'événement passé.
Bien avant qu'un conflit n'explose, il chuchote. Un manager attentif doit développer une sorte de "radar" pour capter ces vibrations avant que la situation ne dégénère. Ces petits signes sont souvent bien plus éloquents que les mots.
Ces indicateurs ne sont pas des preuves, mais des alertes. Ils vous disent qu'il est temps d'ouvrir l'œil et, potentiellement, d'ouvrir le dialogue pour désamorcer la situation.
Au-delà des signaux, certains scénarios sont des classiques dans les métiers de service. En les connaissant, vous pouvez mettre en place des garde-fous.
Un désaccord sur la répartition des pourboires en restauration est une bombe à retardement si les règles ne sont pas claires, transparentes et justes pour tout le monde. Un autre exemple typique est la frustration liée à un planning jugé inéquitable ; c'est un vrai casse-tête pour de nombreux professionnels des RH. Pour creuser ce point, notre guide sur la gestion du personnel pour les professionnels de l'hôtellerie peut vous donner des pistes.
Dans le retail, un conflit peut éclater parce qu'un vendeur a l'impression qu'un collègue lui "pique" ses ventes pour atteindre ses objectifs de commission. C'est le signe d'un système de rémunération qui, sans le vouloir, met les gens en compétition au lieu de les faire collaborer.
En comprenant ces mécanismes, vous ne subissez plus les conflits. Vous apprenez à les désamorcer à la racine.
Quand un conflit éclate, l'improvisation est votre pire ennemie. Essayer de régler une dispute « à chaud », sans cadre, ne fait souvent qu'envenimer les choses. Le manager doit alors troquer sa casquette de chef pour celle d'un médiateur, neutre et structuré, qui va guider les personnes vers leur propre solution.

Oubliez les listes d'étapes rigides. Je vous propose plutôt un dialogue en quatre temps, une approche fluide pour transformer une confrontation en conversation constructive. Ces quatre phases sont simples : écouter, reformuler, co-construire et acter.
C'est la première phase, la plus cruciale et sans doute la plus délicate. Votre seul et unique objectif ici est de laisser chaque personne s'exprimer jusqu'au bout, sans jamais l'interrompre. C'est souvent pendant ce grand « déballage » que les vraies racines du conflit, bien cachées derrière les reproches de surface, finissent par apparaître.
Pour y arriver, la maîtrise des les techniques d'écoute active est indispensable. Il ne s'agit pas juste d'entendre, mais de vraiment comprendre le message, les émotions et les besoins qui se cachent derrière les mots.
Exemple de dialogue en phase d'écoute :
Manager : « OK, j'aimerais entendre la version de chacun. Sarah, je t'écoute. Raconte-moi ce qui s'est passé de ton point de vue. Thomas, pendant ce temps, ton rôle est simplement d'écouter, sans intervenir. »
Votre silence est votre meilleur outil. Vous ne jugez pas, vous n'argumentez pas et, surtout, vous ne proposez aucune solution. Vous êtes là pour créer un espace sécurisé où la parole peut enfin se libérer.
Une fois que la première personne a terminé, votre rôle est de résumer ce que vous venez d'entendre. Cette étape a un double effet : elle montre à la personne qu'elle a vraiment été écoutée et elle vous permet de vérifier que vous avez saisi le fond du problème, sans l'interpréter.
Cette phase fait aussi retomber la pression. En entendant ses propres frustrations formulées calmement par une tierce personne, l'employé commence déjà à prendre un peu de recul.
Quelques tournures de phrases qui fonctionnent bien :
En validant ainsi la compréhension, vous préparez le terrain pour une discussion basée sur les faits et les ressentis, pas sur les accusations. Pour aller plus loin sur ce sujet, n'hésitez pas à lire notre guide sur la résolution des conflits interpersonnels au travail.
Après avoir écouté et reformulé les points de vue de chacun, il est temps de passer du problème à la solution. L'erreur classique du manager ? Vouloir imposer sa propre idée. Une bonne médiation, au contraire, fait émerger la solution des personnes concernées elles-mêmes.
Votre rôle est simplement de poser les bonnes questions pour les guider. La question clé est aussi simple que puissante : « Quelle serait pour vous la solution idéale pour qu'on avance ? »
En la posant à chacun, vous les forcez à se projeter dans un futur positif et à devenir acteurs de la résolution. Bien souvent, leurs propositions sont bien plus simples et pragmatiques que tout ce que vous auriez pu imaginer.
Scénario en restauration :
Un cuisinier et un serveur sont en conflit à cause des commandes annoncées à la dernière minute.
Manager : « Bon, maintenant que j'ai bien compris vos deux points de vue, comment pourrait-on travailler ensemble pour que ça n'arrive plus ? »
Serveur : « On pourrait peut-être se fixer une règle : plus de nouvelle commande envoyée en cuisine moins de 25 minutes avant la fermeture. »
Cuisinier : « Et de mon côté, je pourrais annoncer clairement en salle quand il ne reste plus que 30 minutes avant que je nettoie les postes. »
Une solution ou un compromis a été trouvé par les collaborateurs ? Parfait. La dernière étape consiste à acter cet accord. Une résolution purement verbale peut s'évaporer aussi vite qu'elle a été conclue. Il faut donc formaliser les engagements.
Pas besoin d'un contrat en bonne et due forme. Un simple e-mail récapitulatif fait l'affaire : « Suite à notre discussion, nous avons convenu que... Sarah s'engage à... et Thomas s'engage à... On fait le point dans deux semaines pour voir comment ça se passe. »
Cette formalisation donne du poids à l'accord et sert de référence si le problème resurgit. Elle clôt le processus en transformant une bonne intention en un plan d'action concret.
La meilleure gestion de conflit, c’est celle que vous n’avez jamais à faire. Plutôt que d’éteindre des incendies, une approche proactive consiste à créer un environnement de travail où les tensions ne trouvent tout simplement pas de prise. Après tout, les frustrations et les malentendus adorent le flou, le sentiment d’injustice et le manque de clarté.

Vos meilleurs alliés ? Un planning équitable, des fiches de poste précises et une communication qui coule de source. L’idée est simple : chasser l'incertitude et le sentiment d'arbitraire pour les remplacer par de la prévisibilité et de la transparence. C’est en posant ce cadre solide et sécurisant que vous couperez l’herbe sous le pied à une bonne partie des conflits potentiels.
Dans des secteurs comme le retail, l'hôtellerie ou la restauration, le planning est bien plus qu'un simple outil d'organisation. C'est le miroir de l'équité, de la reconnaissance et du respect dans l'équipe. Un planning mal ficelé, c’est la porte ouverte à une source quasi infinie de tensions : soupçons de favoritisme, répartition injuste des shifts pénibles, changements de dernière minute…
Un bon outil de planification peut changer la donne du tout au tout. Une solution comme Shyfter permet de centraliser et d'automatiser une grande partie de ce casse-tête.
En garantissant une répartition juste des heures, une gestion transparente des demandes de congés et une visibilité parfaite sur qui fait quoi et quand, vous éliminez les zones d'ombre où naissent les frustrations.
Quand les règles sont claires, identiques pour tous et appliquées par un système impartial, le sentiment d’injustice s'envole. Les collaborateurs peuvent voir leurs horaires en temps réel, poser leurs congés via un processus simple et même échanger des shifts en suivant des règles prédéfinies, sans que cela ne vire au chaos.
Une autre grande source de conflit, c'est le flou artistique autour des responsabilités. "Je pensais que c'était à toi de le faire", "Personne ne m'a dit que ça faisait partie de mon job"... Ces petites phrases, vous les connaissez, sont souvent le point de départ d'une dispute.
Des fiches de poste claires et à jour sont absolument fondamentales. Elles doivent faire plus que lister des missions. Elles doivent définir précisément :
Cette clarté est vitale, surtout pendant les coups de feu, où la pression fait vite exploser une organisation bancale. Savoir exactement qui fait quoi permet d'éviter de se rejeter la faute et de se concentrer sur la solution.
Une organisation transparente s'appuie sur une communication ouverte et régulière. Sans canaux bien établis, l'info circule mal, les rumeurs prennent le dessus et les non-dits s'accumulent jusqu'à l'explosion.
Mettre en place des rituels simples mais réguliers peut tout changer. Ces moments d'échange permettent de désamorcer les problèmes avant qu'ils ne deviennent ingérables. Pour aller plus loin sur ce sujet, notre article sur la communication interne en entreprise est une excellente ressource.
Quelques bonnes pratiques faciles à adopter :
Ce cadre de communication prévient les tensions en créant un climat de confiance. C'est d'autant plus crucial dans le contexte actuel. Selon une étude Gallup, l'engagement des salariés français est au plus bas, avec seulement 8 % se déclarant engagés, le pire taux d'Europe. Parallèlement, 38 % des salariés français se disent stressés et 19 % ressentent de la colère au travail, un cocktail parfait pour que les conflits éclètent. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les résultats complets de l'étude sur l'engagement.
Pour bien gérer les conflits au travail, la première étape est de changer de perspective. Arrêtez de voir un désaccord comme un échec de votre part. Pensez-y plutôt comme à un signal d'alarme précieux, une alerte qui vous indique qu'un processus, une relation ou une méthode de communication mérite votre attention.

Chaque conflit abordé avec méthode et respect est en réalité une occasion en or. C'est une chance de ressouder les liens, de clarifier une procédure qui semait la zizanie ou d'améliorer la circulation de l'info. En adoptant une posture de manager-coach, vous apprendrez vite à voir au-delà de la dispute du moment pour déceler le potentiel d'apprentissage pour tout le monde.
Quand un désaccord est résolu de manière constructive, il ne laisse pas de cicatrices. Au contraire, il renforce les fondations. L'équipe en ressort souvent grandie, avec des bénéfices bien réels sur le long terme.
Un environnement de travail sain, ce n'est pas un lieu où il n'y a jamais de tensions. C'est un espace où chacun se sent assez en sécurité pour dire quand ça ne va pas, car il sait que son opinion sera traitée avec professionnalisme et respect.
Voici ce que vous avez à y gagner :
Finalement, votre capacité à naviguer dans ces eaux troubles définit un leadership solide et inspirant. Il ne s'agit pas d'avoir réponse à tout, mais de savoir poser les bonnes questions et de guider l'équipe vers ses propres solutions. En faisant des conflits un moteur de progrès, vous ne faites pas que régler des problèmes : vous bâtissez une culture d'entreprise résiliente et collaborative.
Cette approche demande de la pratique, surtout dans la manière de communiquer. Pour aller plus loin, jetez un œil à nos techniques de feedback constructif en entreprise. C'est un outil essentiel pour transformer une critique en une discussion productive et renforcer encore votre leadership.
Sur le vif, face à un conflit, les managers ont souvent les mêmes interrogations. Voici des réponses directes, pensées pour des situations concrètes et souvent tendues que vous pouvez rencontrer.
Ici, la priorité absolue, c'est de protéger l'expérience client. Pas le temps de chercher le coupable. Votre rôle est d'intervenir immédiatement, mais tout en calme et en maîtrise.
Séparez physiquement les personnes impliquées pour faire retomber la pression. Cela montre à tout le monde – clients comme équipe – que vous gérez la situation. Une phrase simple et directive suffit.
"Marie, rejoins-moi en réserve s'il te plaît. Jean, tu peux continuer à t'occuper de la caisse."
La discussion sur le fond du problème attendra. Elle doit se faire plus tard, à l'abri des regards et une fois que les esprits se seront calmés. L'objectif immédiat est de contenir l'incident, pas de le résoudre en public.
Ça arrive, et la première étape, c'est l'honnêteté. Reconnaître qu'il y a une tension et que vous en faites partie est un vrai signe de maturité managériale. Prenez les devants et proposez une discussion dédiée. Par exemple : "Je sens une tension entre nous et j'aimerais qu'on puisse en parler pour qu'on trouve une solution ensemble."
Pendant cet échange, mettez votre casquette d'écoute active :
Si le dialogue bloque, ne le vivez pas comme un échec. Faire appel à un tiers neutre (votre propre manager ou un RH) est une démarche professionnelle. Cela montre que votre engagement à résoudre le problème est plus fort que votre ego.
On ne peut pas forcer quelqu'un à dialoguer. En revanche, un comportement professionnel n'est pas une option, c'est une exigence du contrat de travail. Si un collaborateur se mure dans le silence et refuse toute médiation, il est temps de passer à une approche plus formelle.
Organisez un entretien officiel. Rappelez-lui clairement les attentes de l'entreprise en matière de collaboration. Expliquez avec des exemples concrets comment son refus d'échanger impacte négativement l'équipe, l'ambiance et la performance. Soulignez que ce comportement peut être considéré comme un manquement à ses obligations.
Le plus important : laissez une trace écrite de cet échange. Un compte-rendu envoyé par mail suffit. Si le blocage persiste malgré tout, il faudra peut-être envisager des mesures disciplinaires, en vous assurant d'être parfaitement carré avec le droit du travail.
Anticipez les frictions liées aux plannings et organisez vos équipes sans prise de tête. Shyfter France vous donne les clés d'une gestion du personnel plus transparente et équitable. Découvrez comment notre plateforme peut vous simplifier la vie sur https://shyfter.co/fr-fr.
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Shyfter est bien plus qu’un simple outil de planification, c’est une solution complète de gestion du personnel, conçue pour vous faire gagner du temps, réduire le stress et satisfaire à la fois les employeurs et les employés.
