Gestion des stocks magasin pour optimiser son commerce

Publié le
10/10/2025
Gestion des stocks magasin pour optimiser son commerce
En 20 minutes, on vous explique tout.

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Quand on parle de gestion des stocks en magasin, on parle de bien plus qu'un simple inventaire. C'est tout un art de piloter le flux de marchandises, depuis leur arrivée dans vos réserves jusqu'à leur passage en caisse. Une bonne gestion, c'est la promesse d'avoir les bons produits, au bon moment et dans la bonne quantité. L'objectif ? Éviter la rupture de stock qui fait fuir les clients et le surstockage qui plombe votre trésorerie, tout en assurant une charge de travail soutenable pour vos équipes.

L'impact d'une bonne gestion des stocks sur votre magasin

Une personne scannant des boîtes dans un entrepôt de magasin bien organisé

Allons droit au but : qu'est-ce qui sépare un commerce florissant d'un autre qui stagne ? Souvent, la réponse se trouve dans les stocks. Une gestion efficace n'est pas qu'une ligne sur un tableur ; c'est le cœur même de votre business, avec un impact direct sur la rentabilité et le bien-être de vos collaborateurs.

Imaginez un instant : vos clients trouvent toujours ce qu'ils cherchent, sans jamais faire face à une étagère vide. Votre trésorerie n'est plus bloquée par des produits qui prennent la poussière et perdent de la valeur. Voilà ce que une gestion optimisée peut accomplir.

L'effet sur la rentabilité est direct et quantifiable. Une mauvaise gestion peut coûter aux entreprises jusqu'à 30 % de la valeur de leurs stocks chaque année, entre les frais de stockage, l'obsolescence et, bien sûr, les ventes manquées.

Transformer le quotidien de vos équipes

Une approche maîtrisée des stocks change radicalement l'organisation du travail et l'efficacité de vos équipes. Fini le temps perdu à chercher un article dans une réserve mal rangée ou à s'arracher les cheveux sur des inventaires interminables. Une gestion intelligente simplifie la vie, fluidifie les tâches et permet à vos vendeurs, serveurs ou réceptionnistes de se concentrer sur l'essentiel : le client.

Concrètement, les avantages sont multiples :

  • Moins de stress pour les employés, qui localisent les produits en un clin d'œil.
  • Une meilleure satisfaction client, sachant que près de 40 % des acheteurs vont voir ailleurs s'ils ne trouvent pas leur bonheur.
  • Du temps libéré pour des missions qui comptent vraiment, comme le conseil, la vente additionnelle ou le merchandising.

Une gestion des stocks bien pensée n'est pas qu'une affaire de logistique. C'est un pilier de la gestion humaine et du management RH. Des équipes efficaces sont des équipes moins surchargées et plus engagées.

L'impact se ressent même à l'échelle nationale. Au premier trimestre, les variations de stocks ont contribué à hauteur de +0,5 point à la croissance du PIB français. Cela montre bien à quel point c'est un levier stratégique pour la stabilité économique, surtout quand le marché est incertain. Anticiper et ajuster est une stratégie qui paie.

Une bonne gestion des stocks va donc de pair avec une gestion du personnel efficace. Intégrer les deux est la clé. D'ailleurs, des outils existent pour optimiser la planification de vos équipes dans le secteur du retail et faire de cette synergie une réalité.

Faire le point sur vos stocks actuels

Une personne dans un entrepôt utilisant une tablette pour vérifier l'inventaire.

Pour vraiment maîtriser la gestion des stocks de votre magasin, la première étape est de dresser un portrait fidèle de la situation. Avant même de penser optimisation, il faut savoir précisément d'où l'on part. Cette démarche est bien plus qu'un simple comptage de boîtes ; c'est l'art de faire parler vos chiffres pour comprendre la santé réelle de votre commerce.

L'enjeu ? Mettre le doigt sur les écarts entre votre inventaire théorique — ce que votre système pense que vous avez — et ce qui se trouve réellement dans votre réserve. C'est ce diagnostic initial qui vous permettra de prendre des décisions éclairées et d'arrêter de naviguer à vue.

Lancer un inventaire physique sans paralyser l'activité

L'idée d'un inventaire complet peut faire frémir. On imagine tout de suite un magasin fermé et des équipes sur les rotules. Heureusement, il existe des méthodes bien plus souples pour mener cet audit essentiel sans tout mettre sur pause. Le choix dépendra surtout de la taille de votre commerce et de vos ressources.

  • L'inventaire annuel : C'est le grand classique, souvent calé sur la fin de l'année fiscale. Il offre une vision exhaustive à un instant T, mais son organisation peut être un vrai casse-tête. La clé du succès ? Une planification militaire pour réduire au maximum la durée de fermeture.
  • L'inventaire tournant (ou cyclique) : Une approche beaucoup plus douce. Elle consiste à compter une petite partie du stock très régulièrement, que ce soit chaque jour ou chaque semaine. Au lieu d'un effort colossal et ponctuel, vous lissez la charge de travail sur toute l'année. Vous pourriez, par exemple, dédier chaque lundi au comptage d'une catégorie de produits spécifique.

Pour que ces audits se passent sans accroc, une bonne gestion de vos équipes est cruciale. Il faut pouvoir mobiliser le personnel nécessaire sans que le service client en pâtisse. Une planification des équipes bien pensée est votre meilleure alliée pour affecter les bonnes personnes à cette mission critique, au bon moment, et garantir un processus fluide.

Identifier et classer vos produits pour agir efficacement

Une fois l'inventaire bouclé et les écarts repérés, il est temps d'analyser la composition de votre stock. Soyons honnêtes, tous vos produits ne se valent pas en termes d'impact sur votre chiffre d'affaires. C'est là que l'analyse ABC, une méthode simple mais redoutable inspirée du principe de Pareto, entre en jeu.

L'idée est de répartir vos articles en trois grandes familles :

  • Catégorie A : Ce sont vos stars, vos produits vedettes. Ils représentent souvent à peine 20 % de vos références mais génèrent près de 80 % de votre chiffre d'affaires. Ils méritent une attention de tous les instants pour ne jamais être en rupture.
  • Catégorie B : Ces articles ont une importance moyenne. Ils pèsent pour une part modérée de vos ventes et demandent un suivi régulier, mais moins intensif que la catégorie A.
  • Catégorie C : Ici, on retrouve les produits à faible rotation. Ils sont nombreux mais ne contribuent que très peu à vos revenus. Pour eux, une gestion plus automatisée et moins fréquente est largement suffisante.

Cette classification est un véritable game-changer. Elle vous permet de concentrer vos efforts là où ça compte vraiment. Au lieu de vous éparpiller, vous allouez vos ressources (temps, argent, personnel) de manière beaucoup plus stratégique.

Débusquer les stocks morts et libérer votre trésorerie

Un des bénéfices les plus immédiats de cet audit est de mettre en lumière les stocks morts, aussi appelés stocks dormants. Vous savez, ces produits qui prennent la poussière sur une étagère depuis des mois, voire des années. Ils vous coûtent doublement cher : ils bloquent votre trésorerie et occupent un espace de stockage précieux qui pourrait accueillir des articles bien plus rentables.

Une fois que vous les avez identifiés, plusieurs options s'offrent à vous :

  • Lancer des promotions agressives pour les liquider rapidement.
  • Les proposer en lots avec des produits de catégorie A pour booster leur attrait.
  • Tenter de les retourner à votre fournisseur, si votre contrat le permet.

Cet audit initial n'est pas une finalité, mais bien la fondation sur laquelle vous allez construire une stratégie d'optimisation solide et durable. Pour passer à la vitesse supérieure, vous pourriez jeter un œil aux meilleurs logiciels de gestion des stocks, qui peuvent automatiser une bonne partie de ce travail.

Choisir les bonnes méthodes pour gérer vos produits

Une fois que vous avez fait le point sur votre inventaire et classé vos produits, il est temps de passer à la pratique. Il n’y a pas de solution miracle qui fonctionne pour tout le monde ; la meilleure stratégie de gestion des stocks pour votre magasin est celle qui colle à votre réalité, que vous soyez dans le retail, l'hôtellerie ou la restauration. Oublions la théorie pure pour un instant. Ici, on parle de pragmatisme et d'efficacité au quotidien.

Choisir la bonne méthode, c'est un peu comme prendre le bon outil pour un bricolage : ça simplifie tout et ça évite les erreurs qui coûtent cher. Le but est de faire bouger vos produits de la manière la plus logique et rentable possible, en fonction de leurs spécificités.

La méthode FIFO pour ne rien perdre

La méthode FIFO (First-In, First-Out), ou "premier entré, premier sorti", est sans doute la plus intuitive. C’est la plus courante, surtout dans les secteurs où les produits ont une date de péremption. Le principe est simple comme bonjour : les premiers articles qui entrent dans votre stock doivent être les premiers à en sortir.

Prenez l'exemple d'un restaurant ou d'un hôtel. Les ingrédients frais livrés le lundi doivent être utilisés avant ceux du mercredi pour garantir la qualité et respecter les normes d'hygiène. La logique est la même pour :

  • Les produits alimentaires dans une supérette ou un café, pour limiter le gaspillage et les pertes sèches.
  • Les cosmétiques dans une boutique, car leurs formules peuvent s'altérer avec le temps.
  • Les articles saisonniers ou de mode dans le retail, pour être sûr que les anciennes collections sont écoulées avant l'arrivée des nouveautés.

Adopter le FIFO, c’est mettre en place une discipline de rotation qui protège vos marges. Cela demande une organisation rigoureuse de votre espace de stockage et une bonne formation des équipes pour qu'elles appliquent systématiquement cette règle.

Le cas particulier de la méthode LIFO

À l'exact opposé, on trouve la méthode LIFO (Last-In, Last-Out), ou "dernier entré, premier sorti". Elle est beaucoup moins courante dans le commerce de détail et l'hôtellerie. Elle part du principe que les produits les plus récents sont vendus en premier. Son utilisation est très spécifique, souvent pour des produits non périssables dont le coût d'achat augmente avec le temps, comme des matériaux de construction (sable, gravier) ou certains métaux.

Pour un magasin, son application est rare car elle peut vite conduire à laisser de vieux produits prendre la poussière en rayon. Il est tout de même bon de savoir qu'elle existe pour comprendre toutes les stratégies possibles.

Le stock de sécurité : trouver le juste équilibre

Quelle que soit la méthode choisie, la rupture de stock reste votre pire ennemie. Un client qui ne trouve pas ce qu'il est venu chercher est un client que vous risquez de ne plus revoir. C'est là qu'intervient le stock de sécurité : une quantité minimale de produits que vous gardez précieusement pour faire face aux imprévus.

Ce stock tampon est votre assurance contre :

  • Une augmentation soudaine et inattendue de la demande.
  • Un retard de livraison de votre fournisseur.

Calculer ce stock n'est pas une science exacte, mais plutôt une estimation éclairée. Vous devez prendre en compte le délai de livraison habituel de votre fournisseur et votre volume de vente moyen pour chaque produit. L'objectif est de trouver le juste milieu : en avoir assez pour ne jamais dire "non" à un client, mais pas trop pour ne pas immobiliser inutilement votre trésorerie.

Pour affiner ces calculs et mieux piloter vos commandes, certains outils peuvent vraiment vous aider. Si vous gérez déjà votre entreprise avec des logiciels complets, l'intégration d'un ERP comme Odoo avec votre gestion du personnel peut centraliser les données et simplifier la prise de décision.

Intégrer les technologies qui simplifient le quotidien

Une personne dans un entrepôt utilisant une technologie de scanner de codes-barres pour gérer les stocks.

On est loin du temps où la gestion des stocks en magasin se résumait à un inventaire manuel et des tableurs Excel interminables. Aujourd'hui, la technologie n'est plus une dépense, mais un véritable investissement. Un investissement dans l'efficacité, la précision et, soyons honnêtes, la sérénité des équipes.

Adopter les bons outils, c’est transformer des tâches qui plombent le moral en processus fluides et quasi automatiques.

L'idée n'est pas de tout révolutionner du jour au lendemain. Il s'agit plutôt d'intégrer des solutions qui répondent à des problèmes concrets. Prenez les scanners de codes-barres ou les terminaux mobiles : un inventaire qui prenait des heures devient une formalité rapide et sans erreur. Le gain de temps est immédiat, le stress en moins pour tout le monde.

En automatisant le suivi, vous ne faites pas que gagner du temps. Vous obtenez une vision claire, en temps réel, de ce que vous avez, ce qui part, et ce qu'il faut commander.

Les fonctionnalités qui changent la donne dans un logiciel de gestion

Un bon logiciel de gestion des stocks, c’est bien plus qu’un simple compteur. Il doit être le cerveau de votre logistique, un assistant qui vous aide à prendre les bonnes décisions. Pour qu'il devienne votre meilleur allié, vérifiez qu'il coche quelques cases essentielles.

Voici ce que vous devriez vraiment rechercher :

  • Le suivi en temps réel : C'est la base. Savoir à la seconde près ce qu'il vous reste en rayon et en réserve, c'est la clé pour éviter les écarts qui coûtent cher.
  • Les alertes automatiques : Le logiciel doit vous tirer la sonnette d'alarme quand un produit atteint son stock minimum. Fini les ruptures de stock qui font fuir les clients.
  • Des rapports et analyses pertinents : Un bon outil vous donne des chiffres clairs sur la rotation des produits, vos best-sellers, mais aussi vos "stocks dormants". C’est indispensable pour ajuster votre stratégie d’achat et ne plus immobiliser de la trésorerie inutilement.

Choisir un outil, c'est comme choisir un partenaire. Il doit s'intégrer parfaitement à votre écosystème, sinon c'est la porte ouverte aux complications. Une solution qui ne parle pas avec vos autres logiciels crée des silos d'information et ajoute de la complexité là où on cherche à en enlever.

Par exemple, l'intégration avec votre système de caisse n'est pas négociable. Chaque vente doit mettre à jour l'inventaire instantanément. C'est la seule façon d'avoir des données fiables. Il est donc malin de vérifier les possibilités d'intégration avec des systèmes de caisse comme Lightspeed pour que tout soit parfaitement synchronisé.

L'impact de l'automatisation sur vos équipes

Intégrer la technologie dans la gestion des stocks a un effet direct et très positif sur vos collaborateurs. En déléguant les tâches répétitives et sans grande valeur ajoutée à des systèmes, vous libérez un potentiel humain énorme. Vos équipes peuvent enfin se concentrer sur ce qu'aucune machine ne saura jamais faire : créer une vraie relation avec le client.

Ce changement transforme l'ambiance de travail. Des employés moins absorbés par des comptages fastidieux sont plus disponibles pour conseiller, vendre et améliorer l'expérience client. Le moral remonte, le turnover baisse et la satisfaction client grimpe en flèche. C'est un enjeu RH majeur dans des secteurs comme le retail ou l'hôtellerie, où la fidélisation des talents est cruciale.

Créer un écosystème digital qui a du sens

Votre outil de gestion de stock est une pièce maîtresse, mais il ne peut pas jouer seul. Pour qu'il donne le meilleur de lui-même, il doit faire partie d'une stratégie digitale cohérente. Concrètement, ça veut dire qu'il doit communiquer avec vos autres logiciels clés, comme celui de la planification du personnel.

Imaginez pouvoir anticiper un pic de livraisons et planifier automatiquement les bonnes personnes pour réceptionner la marchandise et la mettre en rayon. C'est là toute la puissance d'un écosystème connecté. En reliant votre gestionnaire de stock à une solution comme Shyfter pour la planification des horaires, vous créez un flux de travail vraiment intelligent.

Cette approche intégrée vous permet de :

  • Optimiser les plannings en fonction des opérations logistiques (inventaires, livraisons).
  • Avoir le bon nombre de personnes au bon moment, pour éviter les blocages.
  • Fluidifier la communication entre les équipes de vente et celles en réserve.

Au final, la technologie n'est pas une fin en soi. C'est un levier pour rendre votre gestion de stock plus intelligente, plus humaine et, surtout, plus rentable.

Améliorer l'organisation de votre espace de stockage

Un entrepôt de magasin bien organisé avec des rayonnages clairs et des produits étiquetés.

La gestion des stocks de votre magasin ne se résume pas à des chiffres sur un écran. L'organisation physique de votre réserve est le miroir de votre efficacité. Un entrepôt mal rangé, c'est du stress, du temps perdu et, au final, des coûts cachés qui pèsent lourd.

À l'inverse, une réserve bien pensée devient un véritable atout. Vos équipes peuvent mettre la main sur n'importe quel produit en quelques secondes, les risques de casse diminuent, et les inventaires deviennent un jeu d'enfant. C'est un gain de productivité énorme au quotidien.

Segmenter votre espace pour plus de clarté

L'optimisation commence par une segmentation logique de votre espace de stockage. Au lieu de voir votre réserve comme un grand bloc, divisez-la en zones distinctes avec une fonction précise. Cette approche clarifie les flux de travail et réduit les erreurs.

Pensez à bien délimiter ces zones :

  • Zone de réception : C'est ici que les marchandises arrivent et sont contrôlées. Elle doit être spacieuse pour éviter de bloquer le passage et idéalement située près de l'entrée.
  • Zone de préparation de commandes : Indispensable si vous proposez du click-and-collect ou des expéditions. C'est l'endroit où les produits sont rassemblés avant de partir.
  • Zone de stockage principale : Le cœur de votre réserve, où tout doit être organisé de manière stratégique.
  • Zone des retours : Un coin dédié aux produits retournés par les clients. Cela permet de les inspecter et de les traiter sans les mélanger avec le stock neuf.

Un étiquetage clair et visible est le pilier d'une bonne organisation. Chaque allée, chaque étagère, chaque produit doit être identifié de façon unique et lisible. C'est la condition essentielle pour que vos équipes gagnent en autonomie et en rapidité.

De plus en plus de commerces, surtout en ville, manquent d'espace. Ce n'est pas un hasard si le marché du self-stockage en France explose, avec plus de 1 200 centres sur le territoire. C'est une solution flexible que les professionnels adoptent de plus en plus. Pour creuser le sujet, découvrez les dynamiques du marché du self-stockage en France.

Organiser les produits de manière logique

Une fois vos zones définies, il faut s'attaquer à l'organisation des produits. Il n'y a pas de recette miracle, mais plutôt des approches à combiner selon vos articles. L'objectif reste le même : accéder aux produits le plus vite possible.

Une astuce simple mais efficace : placez vos articles les plus populaires (ceux de votre catégorie A) dans les zones les plus accessibles. Pensez aux étagères à hauteur des yeux et près des zones de préparation. Vous verrez, le temps de picking de vos employés va fondre.

Vous pouvez aussi organiser vos rayons par :

  • Catégorie de produits : Tous les articles similaires sont regroupés. Simple et intuitif.
  • Fournisseur : Très pratique si vous passez des commandes groupées par marque.
  • Taille ou poids : Mettez les produits lourds et volumineux en bas des étagères. C'est une question de sécurité et de bon sens pour la manipulation.

Une bonne organisation physique, c'est bien, mais elle ne tient que si les équipes sont bien coordonnées. Pour aller plus loin et synchroniser vos opérations, jetez un œil à notre guide complet sur les outils digitaux en magasin et découvrez comment créer une expérience client phygitale réussie.

Questions fréquentes sur la gestion des stocks en magasin

Aborder la gestion des stocks en magasin soulève forcément un tas de questions pratiques. C’est normal. Cette dernière section est là pour y répondre sans détour, en vous donnant des clés concrètes pour surmonter les défis du quotidien.

L’idée ? Transformer vos interrogations en actions rentables. Chaque réponse est pensée comme une solution que vous pouvez commencer à appliquer dès aujourd'hui pour affûter vos processus.

Comment calculer le taux de rotation des stocks et l'interpréter ?

Le taux de rotation des stocks est un peu comme le pouls de votre commerce. Il mesure la vitesse à laquelle vos produits sont vendus et remplacés sur une période donnée, généralement un an. C'est un indicateur vital qui vous dit ce qui cartonne auprès de vos clients et ce qui pèse lourd sur vos finances.

Le calcul est assez simple : il suffit de diviser le coût des marchandises vendues (le fameux CMV) par la valeur moyenne de votre stock sur la même période.

Taux de rotation = Coût des Marchandises Vendues / Valeur Moyenne du Stock

Un taux élevé ? C’est généralement un excellent signe. Cela veut dire que vos produits ne prennent pas la poussière en rayon, ce qui est parfait pour votre trésorerie et la fraîcheur de votre offre.

À l'inverse, un taux faible doit immédiatement vous alerter. Il peut signaler un surstockage, des produits qui ne séduisent plus ou une stratégie de prix à revoir de fond en comble.

Pour passer à l'action, voici quelques pistes :

  • Si le taux est bas pour un produit : Pensez promotion, déstockage ou même arrêt de la référence. C'est de l'argent qui dort, et il faut le réveiller.
  • Si le taux est très élevé : Bravo ! Mais attention à ne pas tomber en rupture. Assurez-vous que votre stock de sécurité est suffisant pour absorber cette forte demande.

Quand est le meilleur moment pour faire un inventaire complet ?

Choisir le bon moment pour un inventaire complet peut faire toute la différence entre une opération fluide et un véritable casse-tête logistique. L'objectif est simple : minimiser l'impact sur vos ventes et sur la charge de travail de vos équipes.

La règle d'or ? Privilégiez toujours une période de faible activité.

La fin de l'année fiscale est un grand classique, car c'est une obligation comptable. Mais vous pouvez aussi opter pour une période creuse spécifique à votre secteur, comme la fin d'une saison. En réalité, la date importe moins que la préparation. Anticiper est le secret de la réussite.

Votre meilleure garantie pour un inventaire efficace ? Une planification rigoureuse du personnel. Mobiliser les bonnes personnes, en nombre suffisant, avec les bonnes compétences, sans perturber l'accueil des clients... c'est un vrai défi. Un outil de planification d’équipe comme Shyfter vous donne une vision claire pour affecter les ressources de manière optimale. Un marathon stressant se transforme alors en une course bien organisée.

Comment bien gérer les retours clients dans les stocks ?

La gestion des retours, ou "logistique inverse", est un aspect de la gestion des stocks trop souvent sous-estimé. Pourtant, un processus mal ficelé peut vite semer le chaos dans votre réserve et fausser toutes vos données d'inventaire. La clé, c'est d'établir une procédure claire, connue et appliquée par toute l'équipe.

Dès qu'un produit revient, le processus doit être immédiat et systématique :

  • Inspection immédiate : Le produit est-il en parfait état ? Peut-il être remis en vente directement ?
  • Décision rapide : S'il est un peu abîmé, peut-on le vendre en promotion ? Faut-il le retourner au fournisseur ou simplement le sortir du stock ?
  • Mise à jour instantanée : C'est l'étape la plus critique. Votre système de gestion des stocks doit être mis à jour en temps réel. Sans ça, vous risquez de croire qu'un produit est vendu alors qu'il est de retour en rayon, ou l'inverse.

Le conseil du pro : Aménagez un petit espace dédié dans votre réserve, clairement identifié comme la "zone des retours". Cela empêche les articles retournés de se mélanger au stock neuf et simplifie énormément la vie de vos équipes.

Quels indicateurs de performance sont essentiels à suivre ?

Pour piloter efficacement vos stocks, l'intuition ne suffit pas. Il vous faut des données, des chiffres, des faits. En plus du taux de rotation, quelques indicateurs de performance (KPIs) sont indispensables pour avoir une vision complète et prendre des décisions éclairées.

Concentrez-vous sur ces quelques chiffres clés :

  • Le taux de rupture de stock : Il mesure la fréquence à laquelle un produit demandé n'est pas disponible. Un taux élevé est une alarme incendie : vous perdez des ventes et vous décevez vos clients.
  • La démarque inconnue : C'est l'écart entre votre stock théorique (ce que vous devriez avoir) et votre stock réel. Elle mesure les pertes liées au vol, à la casse ou aux erreurs administratives. La suivre de près vous aide à pointer des problèmes de sécurité ou de processus.
  • Le coût de possession du stock : C’est bien plus que le simple prix d'achat. Pensez-y comme le coût total de "l'hébergement" de vos produits : loyer de l'entrepôt, assurances, salaires, et bien sûr, le coût de l'argent immobilisé. Le calculer fait souvent prendre conscience du vrai prix du surstockage.

Suivre ces KPIs, c'est comme avoir un tableau de bord précis de votre performance. Vous pouvez enfin ajuster vos stratégies d'achat, d'organisation et de vente sur la base de faits concrets, avec un seul but : améliorer durablement votre rentabilité.


Optimiser la gestion des stocks de votre magasin est un levier puissant, mais il ne peut donner sa pleine mesure que si vos équipes sont parfaitement coordonnées. Chez Shyfter, nous vous aidons à synchroniser vos opérations en simplifiant la planification du personnel. Découvrez comment notre solution peut vous faire gagner un temps précieux et améliorer l'efficacité de vos équipes sur https://shyfter.co.

Prêt à révolutionner votre gestion des plannings ?

Shyfter est bien plus qu’un simple outil de planification, c’est une solution complète de gestion du personnel, conçue pour vous faire gagner du temps, réduire le stress et satisfaire à la fois les employeurs et les employés.