Faire accepter un système d'enregistrement temps de travail à ses employés

Publié le
1/12/2025
Faire accepter un système d'enregistrement temps de travail à ses employés
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Pour faire accepter un système d'enregistrement du temps de travail, le secret, c'est de jouer cartes sur table et de montrer que tout le monde y gagne. La clé ? Présenter l'outil non pas comme un flicage, mais comme une garantie d'équité, de respect des heures et de conformité légale. Cette approche transforme une contrainte en une occasion en or pour renforcer la confiance et mieux s'organiser.

Pourquoi l'enregistrement du temps devient une réalité incontournable

Le suivi du temps de travail n'est plus vraiment un choix. C'est une évolution majeure qui touche toutes les entreprises en Belgique. Face aux nouvelles exigences légales qui se profilent, beaucoup voient cette transition comme une charge administrative de plus. Pourtant, il y a une autre façon de voir les choses : transformer cette obligation en un véritable levier de performance et de confiance.

En étant proactif, on construit un environnement de travail plus juste et transparent. Car au fond, un bon système d'enregistrement du temps répond à des besoins très concrets, que ce soit pour les collaborateurs ou pour la direction.

Une garantie d'équité pour les employés

Pour un salarié, l'avantage le plus évident, c'est d'avoir la certitude que sa paie sera juste. Chaque minute travaillée, surtout les heures supplémentaires, est enregistrée de manière fiable. Fini le risque d'erreurs ou d'oublis, si fréquents avec les feuilles de présence papier.

Un système clair et accessible à tous protège aussi contre le surmenage. Quand on voit noir sur blanc les heures prestées, il est beaucoup plus simple d'identifier les charges de travail trop lourdes et d'agir pour préserver l'équilibre entre vie pro et vie perso.

C'est une question de justice. Quand tout le monde pointe de la même façon, ça assure une répartition des tâches plus équitable et ça reconnaît l'effort de chacun de la même manière. On met fin au sentiment que certains en font plus que d'autres sans que ce soit jamais valorisé.

Et puis, ça renforce la transparence. Les employés ont un accès direct et limpide à leurs propres données. Ils peuvent suivre leurs heures et s'assurer que tout est bien comptabilisé. Cette autonomie nourrit un climat de confiance. Vous pouvez d'ailleurs explorer plus en détail les facettes de l'enregistrement du temps de travail des employés dans notre article dédié.

Une obligation légale qui devient un atout stratégique

Pour l'entreprise, le premier bénéfice, c'est d'être en règle. La Belgique s'aligne petit à petit sur ses voisins pour répondre aux directives européennes.

Une évolution légale majeure est d'ailleurs en préparation. À partir du 1er janvier 2027, les entreprises belges devront obligatoirement mettre en place un système d'enregistrement du temps de travail pour tous leurs employés. Cette obligation vient d'un arrêt de la Cour de justice de l'UE de 2019, qui exige que le temps de travail soit mesuré de manière objective, fiable et accessible. La Belgique comble ainsi son retard sur d'autres pays européens qui appliquent déjà cette règle, comme l'explique cet article de RTL.be sur le sujet.

Mais au-delà de la simple conformité, un tel système offre des avantages opérationnels bien réels :

  • Optimiser les coûts : Avec une vue précise des heures passées sur chaque projet, on peut analyser la rentabilité beaucoup plus finement et ajuster les ressources là où il faut.
  • Mieux planifier : Les données récoltées aident à anticiper les besoins en personnel, à gérer les pics d'activité sans stress et à éviter de se retrouver en sous-effectif ou, à l'inverse, en sureffectif.
  • Simplifier l'administratif : L'automatisation du calcul des heures réduit drastiquement le temps passé sur la préparation des paies et minimise les erreurs qui coûtent cher. Ça libère les équipes RH pour des missions plus importantes.

En fin de compte, en abordant ce changement comme un projet d'amélioration, l'entreprise ne se contente pas de cocher une case sur une liste légale. Elle investit dans une culture d'entreprise plus forte, bâtie sur la transparence, la responsabilité et le respect.

Bâtir votre projet et sélectionner le bon outil

Réussir la transition vers un système d'enregistrement du temps de travail, ça commence bien avant de comparer les logiciels. Le secret, c'est de bâtir des fondations solides, basées sur une vraie réflexion interne et une définition claire de vos besoins. C’est en préparant minutieusement le terrain que vous vous assurez de faire accepter ce changement majeur par vos employés.

L'erreur la plus fréquente ? Se jeter sur le premier outil venu sans avoir défini le "pourquoi". Cette phase de préparation est absolument cruciale pour que le projet soit vu non pas comme une contrainte, mais comme une amélioration réfléchie pour toute l'entreprise.

Assemblez un groupe de projet représentatif

Pour qu'un projet de cette envergure prenne vie et soit accepté, il doit être porté par les équipes elles-mêmes. La toute première étape est donc de créer un groupe de projet qui respire la diversité de votre entreprise. Ne vous contentez pas des RH et de la direction.

Invitez des personnes de différents départements et de tous les niveaux. Un manager de terrain, un employé de la première heure, un membre de l'équipe IT et un représentant du personnel auront des perspectives totalement différentes, et toutes sont précieuses. En les impliquant dès le début, vous transformez des spectateurs potentiels en véritables ambassadeurs du projet.

En donnant une voix à chacun, vous anticipez les résistances. Le projet n'est plus "imposé d'en haut", mais devient une initiative collective pour améliorer les processus pour tout le monde. C'est un signal fort de confiance et de transparence.

Ce groupe aura pour mission de décortiquer les besoins, de tester les solutions et de participer à la communication. Leur crédibilité auprès de leurs collègues sera un atout inestimable pour faire adopter le futur système.

Analysez vos flux de travail et définissez vos objectifs

Avant de chercher une solution, regardez ce qui se passe déjà chez vous. Comment le temps est-il suivi en ce moment ? Quelles sont les frustrations ? Un audit honnête de vos processus actuels est indispensable pour partir sur de bonnes bases.

Cette analyse vous aidera à fixer des objectifs limpides.

  • L'objectif est-il purement légal ? Dans ce cas, votre priorité est de vous conformer aux exigences à venir avec un outil simple et fiable.
  • Cherchez-vous à optimiser la gestion de projet ? Il vous faudra alors une solution capable d'imputer les heures à des tâches ou des clients spécifiques.
  • Voulez-vous simplifier la paie ? L'intégration avec votre secrétariat social devient ici un critère non négociable.

Ces objectifs seront votre boussole pour choisir le bon outil. Un système parfait pour une entreprise peut être un cauchemar pour une autre. Le meilleur outil, c’est celui qui répond à vos défis, pas celui qui a le plus de fonctionnalités.

Choisissez l'outil adapté à votre réalité

Le marché regorge de solutions, des applications mobiles légères aux systèmes de badgeage complets. Pour vous y retrouver, basez-vous sur les critères concrets issus de votre analyse.

Voici les questions essentielles à vous poser :

  1. Facilité d'utilisation : L'interface est-elle intuitive ? Un employé doit pouvoir pointer en quelques secondes, sans avoir besoin d'un mode d'emploi. Si l'outil est une usine à gaz, personne ne l'utilisera.
  2. Adaptabilité à vos modes de travail : La solution fonctionne-t-elle aussi bien pour les employés au bureau que pour ceux sur le terrain ou en télétravail ? Une application mobile est souvent indispensable aujourd'hui.
  3. Intégrations possibles : L'outil peut-il se connecter à votre logiciel de paie ou à votre logiciel de planification du personnel ? Une bonne intégration, c'est l'assurance d'automatiser les processus et d'en finir avec la double saisie.
  4. Fiabilité et support : Que se passe-t-il en cas de pépin technique ? Un support client réactif et en français est un critère essentiel pour assurer la continuité de vos opérations.

Le schéma ci-dessous résume bien le cheminement, de l'obligation légale aux bénéfices concrets pour l'entreprise.

Diagramme montrant le processus en 3 étapes de la loi européenne à l'obligation belge et aux avantages.

Ce processus montre comment une contrainte européenne se transforme en une véritable opportunité d'optimisation pour les entreprises belges.

D'ailleurs, la situation en Belgique est en pleine évolution. Une enquête récente révélait qu'environ 50 % des entreprises belges ont un système d'enregistrement, mais que seulement 22 % l'appliquent à tous leurs salariés. Beaucoup s'appuient encore sur des méthodes traditionnelles comme les feuilles Excel (23 %) ou le badgeage (23 %), ce qui montre une belle marge de progression technologique par rapport à nos voisins. Pour creuser le sujet, vous pouvez consulter les résultats complets de l'enquête sur Bump.eu.

Surtout, ne choisissez pas seul. Impliquez votre groupe de projet dans la phase de test. Demandez des démonstrations et, si possible, organisez un projet pilote avec une équipe volontaire. Leurs retours du terrain vaudront bien plus que n'importe quelle brochure commerciale pour faire le bon choix.

Communiquer pour inspirer la confiance et non la peur

Un homme présente un rapport sur tablette à trois collègues assis, symbolisant une discussion professionnelle.

La plus grosse barrière au changement, c'est rarement la technique. C'est l'humain. Pour faire accepter un système d'enregistrement du temps de travail à vos employés, la communication est votre meilleure carte à jouer. L'erreur la plus classique – et la plus coûteuse – est d'attendre le dernier moment pour en parler aux équipes.

Quand la communication est tardive ou floue, elle laisse un boulevard aux rumeurs et aux angoisses. Votre projet, même avec les meilleures intentions du monde, sera tout de suite perçu comme une décision tombée d'en haut, pas comme une évolution collective. Pour éviter de tomber dans ce piège, il faut communiquer tôt, souvent et en toute transparence.

Le bon message, au bon moment

Le secret, c'est de commencer à en parler bien avant que le premier employé ne pointe sa première heure. La phase de préparation du projet est le moment parfait pour planter les graines de la confiance.

Impliquez les représentants du personnel dès le départ. Ce sont les relais naturels de vos équipes et leur participation donne une vraie légitimité au projet. Organisez une première réunion pour présenter non pas une solution toute faite, mais un besoin commun : se conformer à la loi, garantir une meilleure équité pour tous, simplifier la paperasse.

Le message doit toujours être tourné vers les bénéfices concrets pour les salariés.

  • Équité : "Ce système va garantir que chaque heure supplémentaire soit reconnue et payée. Pour tout le monde, de la même façon."
  • Transparence : "Vous aurez un accès direct et clair à votre décompte d'heures, en temps réel, sans devoir attendre votre fiche de paie."
  • Équilibre : "En ayant une vue objective des charges de travail, on pourra mieux les répartir et protéger vos temps de repos."

Ce simple changement d'angle transforme complètement la perception de l'outil. On ne parle plus d'un instrument de contrôle, mais d'un garant des droits et du bien-être de chacun.

Désamorcer les craintes avant qu'elles ne s'installent

La peur numéro un, c'est sans hésitation celle d'être "fliqué". Il est absolument crucial d'aborder cette crainte de front, avec franchise et des arguments clairs.

Expliquez précisément quelles données seront collectées, et surtout pourquoi. L'heure d'arrivée et de départ sert à calculer la durée du travail, point final. Rassurez tout le monde : le système n'est pas là pour suivre chaque tâche à la minute ou mesurer la productivité en continu.

"Notre objectif, ce n'est pas de savoir ce que vous faites à chaque instant, mais de nous assurer que votre temps de travail est respecté et payé correctement. C'est une protection pour vous, autant que pour l'entreprise."

Cette transparence est non négociable. Elle doit s'accompagner d'engagements fermes sur le respect de la vie privée et la conformité au RGPD. Pour aller plus loin et rassurer définitivement vos équipes, jetez un œil à nos conseils sur comment faire accepter à vos employés un nouveau système de pointage ; vous y trouverez des stratégies détaillées pour surmonter les résistances.

Choisir les bons canaux et les bons ambassadeurs

Une seule annonce ne suffira pas. Il faut penser ça comme une petite campagne de communication interne, en utilisant plusieurs canaux pour être sûr de toucher tout le monde.

  • Réunions d'équipe : Parfait pour une présentation générale, répondre aux questions en direct et prendre la température.
  • FAQ détaillée : Mettez par écrit les questions qui reviennent tout le temps ("Que se passe-t-il si j'oublie de pointer ?", "Comment corriger une erreur ?"). Ce document deviendra une référence accessible à tout moment.
  • Guides pratiques et vidéos courtes : Montrez concrètement comment l'outil fonctionne. Un tuto de deux minutes est souvent bien plus parlant qu'un long discours.

Dans tout ça, vos managers sont la clé de voûte. Ils sont au contact des équipes au quotidien, et leur adhésion est primordiale. Formez-les en amont pour qu'ils maîtrisent le sujet sur le bout des doigts, qu'ils comprennent les bénéfices et qu'ils puissent répondre avec assurance aux questions de leurs collaborateurs.

Un manager convaincu, c'est le meilleur ambassadeur que vous puissiez avoir. S'il voit l'outil comme une aide pour mieux gérer son équipe, il transmettra cet enthousiasme naturellement.

Cette approche montre bien que la perception des employés évolue. Une enquête de 2022 révèle une certaine ambivalence en Belgique : bien que la moitié des travailleurs soient favorables à l'enregistrement du temps, seuls 60 % déclarent suivre consciemment leurs heures. C'est moins que nos voisins allemands (81 %) ou suédois (79 %). Pourtant, la même étude souligne que les entreprises belges reconnaissent de plus en plus l'impact positif du suivi du temps sur l'équilibre vie pro-vie perso, surtout avec la flexibilité du travail. Pour en savoir plus, consultez les tendances de l'enregistrement du temps en Belgique sur le site de SD Worx.

Au final, l'objectif est simple : faire en sorte que le système ne soit plus vu comme un outil de contrôle subi, mais comme un instrument de gestion juste, partagé et compris par tous.

Déployer votre nouveau système sans friction

Deux femmes présentent des informations complexes sur un grand tableau blanc et un kiosque interactif dans un environnement de bureau moderne.

Lancer un nouvel outil d'enregistrement du temps "du jour au lendemain", c’est la meilleure recette pour aller droit dans le mur. Une approche aussi brutale ne laisse aucune chance aux équipes de s'adapter, génère de la frustration et mène presque toujours à un rejet pur et simple du système. Pour que les employés acceptent un système d'enregistrement du temps de travail, ils doivent sentir que le déploiement a été pensé pour eux.

La clé du succès, c'est une approche progressive et bienveillante. Le but n'est pas d'imposer un changement, mais de le faire adopter naturellement, en montrant sa valeur étape par étape. On transforme ainsi ce qui est perçu comme une contrainte en un outil réellement utile au quotidien.

Lancer une phase pilote pour tester et rassurer

Avant de rêver à un déploiement à grande échelle, commencez petit. Choisissez une équipe ou un département volontaire pour mener une phase pilote. Ce test en conditions réelles est une mine d'or d'informations et vous offre plusieurs avantages stratégiques.

D'abord, cela permet de débusquer les bugs et les points de friction dans un environnement contrôlé. C'est quand même plus simple de régler un souci pour une dizaine de personnes que pour toute l'entreprise en même temps, non ?

Ensuite, c'est l'occasion en or de recueillir des retours authentiques et sans filtre. Les participants de ce groupe test deviendraient vos premiers experts internes. Leurs suggestions pour améliorer l'ergonomie ou clarifier certaines fonctionnalités n'ont pas de prix.

Un projet pilote réussi transforme ses participants en ambassadeurs. Quand le reste de l'entreprise verra que leurs collègues utilisent l'outil sans difficulté et en tirent même des bénéfices, les craintes initiales se dissiperont bien plus vite.

Cette phase test est aussi un formidable outil de communication. Elle prouve concrètement que l'entreprise est à l'écoute et ne cherche pas à imposer une solution rigide "venue d'en haut".

Former efficacement, sans ennuyer personne

La formation est une étape cruciale, mais soyons honnêtes, elle est souvent ratée. Oubliez les longues sessions théoriques où tout le monde décroche au bout de 15 minutes. Une formation qui marche est pratique, concise et adaptée à son public.

Misez plutôt sur des ateliers courts, interactifs et centrés sur les tâches que chaque personne devra réellement accomplir.

  • Pour les employés : Un atelier de 30 minutes suffit. Concentrez-vous sur l'essentiel : comment pointer à l'arrivée et au départ, comment corriger une erreur de frappe et où consulter son solde d'heures. L'objectif est qu'ils se sentent autonomes immédiatement.
  • Pour les managers : Prévoyez une session un peu plus longue (45-60 minutes) pour couvrir la validation des feuilles de temps de leur équipe, la gestion des demandes de congé et l'accès aux rapports de base. Ils doivent voir l'outil comme une aide, pas comme une corvée administrative de plus.
  • Pour les RH et la paie : Une formation plus poussée s'impose. Elle doit couvrir les aspects administratifs, l'export des données vers le secrétariat social et la gestion des cas plus complexes.

Pensez aussi à varier les formats pour vous adapter à tous : des sessions en personne pour favoriser l'interaction, des tutoriels vidéo pour ceux qui préfèrent apprendre à leur rythme, et un guide de démarrage rapide en PDF pour avoir l'info sous la main. Cette flexibilité montre que vous respectez les différentes manières d'apprendre.

Préparer une checklist pour le jour J

Le jour du lancement officiel, tout doit rouler. Une bonne préparation en amont vous évitera le stress et les imprévus de dernière minute. Voici une checklist simple pour vous assurer que rien n'a été oublié.

1. Finaliser la communication
Une semaine avant, envoyez un dernier rappel clair et positif. Il doit récapituler le "pourquoi" du projet (équité, conformité légale), indiquer la date exacte du démarrage et diriger les employés vers les ressources d'aide (FAQ, guides, personnes de contact).

2. Assurer un support technique visible et accessible
Le jour J et pendant toute la première semaine, le support doit être ultra-réactif. Désignez des "référents" dans chaque équipe, des personnes-ressources facilement identifiables qui peuvent répondre aux questions de base. Assurez-vous aussi que le service IT ou le fournisseur du logiciel est sur le qui-vive pour gérer rapidement les demandes plus complexes.

3. Mettre en place un suivi rapproché
Les deux premières semaines sont décisives. Organisez de courts points quotidiens avec les managers pour prendre la température. Quelles sont les questions les plus fréquentes ? Y a-t-il des blocages inattendus ? Cette réactivité vous permettra de corriger le tir très vite.

4. Célébrer les premières réussites
Communiquez sur les premiers succès, même s'ils semblent modestes. Partager que "95 % des employés ont réussi à pointer sans difficulté dès le premier jour" renforce le sentiment de réussite collective et motive les derniers récalcitrants.

En suivant cette approche structurée, le déploiement se transforme en une transition accompagnée plutôt qu'en une épreuve de force. Chaque collaborateur se sentira plus confiant avec le nouvel outil, ce qui est la meilleure garantie pour une adoption réussie sur le long terme.

Pérenniser le système et exploiter son potentiel

Le lancement est une réussite, les équipes pointent leurs heures et le système tourne. Bravo ! Mais attention, le marathon ne fait que commencer. C’est maintenant que votre investissement va vraiment porter ses fruits. Car non, un système de pointage n'est pas qu'une simple case à cocher sur la liste des obligations légales. C'est une mine d'or d'informations pour optimiser votre organisation et, surtout, améliorer le quotidien de vos équipes.

Pérenniser le système, ça veut dire le faire vivre, l'ajuster en permanence et, par-dessus tout, utiliser les données qu'il génère de manière intelligente et éthique. On passe d'une logique de conformité pure à une logique de performance durable et humaine.

Instaurer une culture du feedback continu

Votre outil n'est pas gravé dans le marbre. Pour qu'il reste pertinent et bien accepté par tout le monde, il doit évoluer avec les réalités du terrain. La clé pour y arriver ? Mettre en place des canaux simples pour recueillir les retours des utilisateurs, et ce, de manière régulière.

Oubliez le grand sondage annuel six mois après le déploiement. Intégrez le sujet dans vos rituels existants, comme les points d'équipe ou les entretiens individuels. Un manager peut simplement lancer la discussion : "Alors, cet outil de pointage, est-ce qu'il y a un truc qui vous agace au quotidien ? Une idée pour le rendre plus simple ?".

Ces retours directs sont précieux. Ils permettent d'identifier les petits ajustements qui, mis bout à bout, font une énorme différence sur le confort d'utilisation. C'est aussi un signal fort envoyé aux équipes : leur avis compte. De quoi renforcer leur adhésion au projet sur le long terme.

Assurer une intégration parfaite avec la paie

L'un des bénéfices les plus concrets d'un système digital, c'est de dire adieu aux erreurs de paie et de soulager le pôle administratif. Pour que cette promesse devienne réalité, la connexion avec votre système de paie ou votre secrétariat social doit être absolument irréprochable.

Planifiez des points de contrôle réguliers, surtout durant les premiers mois. Prenez le temps de comparer les exports de l'outil avec les bulletins de salaire pour traquer la moindre divergence.

La fiabilité de la paie est un pilier de la confiance entre un employé et son employeur. Un système qui garantit une rémunération 100 % exacte pour chaque heure travaillée, sans exception, n'est pas juste un gain de temps. C'est une preuve concrète de respect.

L'objectif final est simple : une automatisation quasi totale. Les heures sont pointées, validées par le manager, puis transmises directement pour le calcul de la paie, sans aucune ressaisie manuelle. Un gain de temps spectaculaire pour vos équipes RH.

Exploiter les données pour mieux manager, pas pour surveiller

C'est ici que se trouve le plus grand potentiel, souvent sous-estimé, de votre système. Les données collectées, si elles sont utilisées avec intelligence et éthique, sont un formidable outil d'aide à la décision. Le but n'est jamais de "fliquer", mais bien de comprendre pour mieux agir.

Voici quelques exemples concrets d'utilisation positive :

  • Équilibrer la charge de travail : Les rapports montrent qu'un collaborateur cumule systématiquement un nombre élevé d'heures supplémentaires ? C'est un signal d'alerte. Le manager peut alors ouvrir la discussion pour réorganiser les tâches ou ajuster les effectifs avant que la situation ne mène à l'épuisement.
  • Anticiper les risques de burn-out : Des schémas d'heures inhabituels, comme des pointages très tardifs répétés ou un non-respect systématique des temps de repos, peuvent être des signes de mal-être. Ces données factuelles permettent d'aborder le sujet de manière préventive.
  • Optimiser la planification : En analysant les pics d'activité sur plusieurs semaines ou mois, vous pouvez ajuster les plannings pour mieux coller à la réalité du terrain. Fini les périodes de rush ultra-stressantes et les moments de sous-activité qui coûtent cher.

Bien entendu, le respect du RGPD est non négociable. Les données doivent être anonymisées dès que possible et leur finalité doit toujours être claire pour tous : améliorer l'organisation du travail et le bien-être, jamais la surveillance individuelle.

En exploitant tout ce potentiel, vous transformez une contrainte légale en un véritable moteur de progrès, tant sur le plan social qu'économique.

Foire aux questions sur le pointage en entreprise

Même avec la communication la plus claire et un déploiement aux petits oignons, il restera toujours des questions. C'est parfaitement normal. Aborder ces interrogations de front est la dernière étape pour consolider la confiance et s'assurer que chaque collaborateur est à l'aise avec le nouveau système d'enregistrement du temps de travail. Passons en revue les doutes les plus fréquents.

Mon employeur peut-il me fliquer avec ce système ?

La réponse est non, sans aucune ambiguïté. La loi, en particulier le RGPD et la CCT n°81, est limpide sur ce point : un outil de pointage sert uniquement à mesurer la durée du travail. Le but ? Garantir une paie juste et le respect des temps de repos, rien de plus.

Il ne peut en aucun cas devenir un mouchard pour surveiller constamment vos activités. L'employeur a l'obligation légale d'être transparent sur les données collectées et leur finalité exclusive.

L'objectif n'est pas de suivre ce que vous faites, mais de garantir que votre temps est respecté. C'est une protection pour vous, pas une intrusion dans votre quotidien.

Que se passe-t-il si j'oublie de pointer ?

Un oubli, ça arrive à tout le monde. Une bonne politique d'entreprise doit prévoir une procédure simple et sans reproche pour corriger ces petites erreurs.

Le plus souvent, il suffit de contacter votre manager ou le service RH pour demander une modification manuelle. Les systèmes modernes incluent souvent des notifications pour minimiser ces oublis. L'essentiel, c'est que la règle soit la même pour tous et appliquée avec bienveillance.

Est-ce que ça signe la fin de la flexibilité et du télétravail ?

Bien au contraire ! Un système de pointage bien pensé est un véritable allié de la flexibilité. Pour ceux qui sont en télétravail, il s'assure que le droit à la déconnexion et les temps de pause sont bien respectés, même à distance.

Il garantit aussi que les heures supplémentaires sont comptabilisées avec précision, ce qui est souvent un casse-tête quand on travaille hors du bureau. L'outil doit s'adapter aux nouvelles manières de travailler, pas les freiner.

Quelles sont les obligations légales en Belgique ?

À partir de 2027, toutes les entreprises belges devront avoir un système « objectif, fiable et accessible » pour mesurer le temps de travail de chaque salarié. Cette directive vient de l'Europe et vise à mieux protéger les travailleurs.

L'employeur a également le devoir d'informer et de consulter les représentants du personnel avant d'introduire ou de modifier un tel système. C'est une démarche qui se doit d'être collaborative. Pour trouver des réponses à d'autres questions fréquentes sur les outils d'entreprise, la FAQ de Primat est une ressource bien utile. L'important est de s'assurer que tout se fait dans la légalité et la transparence.

Prêt à révolutionner votre gestion des plannings ?

Shyfter est bien plus qu’un simple outil de planification — c’est une solution complète de gestion du personnel, conçue pour vous faire gagner du temps, réduire le stress et satisfaire à la fois les employeurs et les employés.