Le suivi du temps de travail simplifié

Publié le
2/12/2025
Le suivi du temps de travail simplifié
En 20 minutes, on vous explique tout.

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Le suivi du temps de travail, c’est bien plus qu’une simple formalité administrative. C'est une méthode qui permet d’enregistrer et de comprendre précisément comment les heures des collaborateurs sont investies dans leurs tâches. Loin d'être un simple outil de pointage, il s'agit d'un véritable levier stratégique pour assurer la conformité légale, optimiser la gestion des projets et garantir une rémunération juste pour tout le monde.

Comprendre le suivi du temps au-delà du simple pointage

Illustration de professionnels travaillant ensemble pour gérer et optimiser le temps autour d'une horloge géante.

On a trop souvent tendance à voir le suivi du temps de travail comme un mécanisme de contrôle un peu froid et impersonnel. Mais cette vision est réductrice et passe à côté de son véritable potentiel : celui d'un pilier pour la transparence, l'équité et la performance globale de l'entreprise.

En réalité, une gestion précise des heures prestées est le socle d'une relation de confiance saine entre employeurs et employés. Elle transforme ce qui pourrait être vu comme une corvée administrative en un véritable avantage concurrentiel.

Un pilier pour la transparence et l'équité

Le premier bénéfice immédiat d'un système de suivi rigoureux, c'est la clarté. Pour vos collaborateurs, c’est la garantie absolue que chaque minute de travail, et surtout les heures supplémentaires, est correctement enregistrée et donc, rémunérée. Ça élimine les zones d'ombre et prévient les potentiels conflits liés à la paie.

Cette transparence renforce le sentiment de justice au sein des équipes. Quand les règles du jeu sont claires et appliquées de la même façon pour tous, l'engagement et la motivation des salariés suivent naturellement.

Un suivi du temps bien pensé n'est pas un outil de surveillance, mais un instrument d'équité. Il assure que la contribution de chacun est reconnue à sa juste valeur, protégeant à la fois les droits des employés et les intérêts de l'entreprise.

Un levier stratégique pour la performance

Pour l'entreprise, les données issues du suivi du temps sont une mine d'or. Elles offrent une vue détaillée sur la répartition des efforts et l'efficacité des opérations. En analysant ces informations, les managers peuvent enfin prendre des décisions basées sur des faits pour optimiser l'organisation du travail.

Concrètement, voici quelques avantages directs pour votre entreprise :

  • Meilleure allocation des ressources : Vous identifiez en un coup d'œil quels projets ou tâches sont les plus chronophages. Cela vous permet d'ajuster les effectifs et les priorités pour booster la productivité.
  • Conformité légale assurée : En Belgique, tenir un registre du temps de travail est une obligation. Un système fiable vous met à l'abri de tout problème en cas d'inspection sociale. C'est une tranquillité d'esprit qui n'a pas de prix.
  • Une base solide pour vos décisions : Les rapports de temps vous donnent des indicateurs clés sur la rentabilité des projets. C'est essentiel pour affiner vos futurs devis et piloter votre croissance sur des données réelles, pas des estimations.

Ce guide va vous accompagner pas à pas, des obligations légales spécifiques à la Belgique aux différentes méthodes de suivi, pour vous aider à faire de cette pratique un véritable moteur de succès pour votre organisation.

Se conformer aux obligations légales en Belgique

En Belgique, le suivi du temps de travail, ce n'est pas juste une bonne pratique de gestion. C’est une obligation légale, et elle est prise très au sérieux. Oubliez l'idée d'une simple formalité administrative : cette exigence protège les droits de vos salariés, assure une paie correcte et garantit une concurrence saine entre les entreprises.

Ignorer ce cadre légal, c’est s’exposer à des risques financiers et juridiques qui peuvent faire très mal. L'idée n'est pas de voir ces règles comme une contrainte, mais plutôt comme le socle d'une gestion RH saine et transparente. En maîtrisant ce que la loi attend de vous, vous blindez votre entreprise et vous renforcez la confiance avec vos équipes.

Les exigences fondamentales de l’inspection sociale

L'inspection sociale belge ne plaisante pas avec l'enregistrement des heures de travail. En tant qu'employeur, vous avez la responsabilité de mettre en place un système fiable et impartial pour mesurer la durée de travail de chaque membre de votre personnel. Ce système doit être accessible à tout moment pour consultation.

La loi vous impose de tenir un décompte précis des heures, surtout dès que l'on sort des horaires "classiques" prévus au contrat ou au règlement de travail. C'est précisément sur ces situations que les contrôles se concentrent.

Le principe est simple : chaque heure prestée doit être enregistrée. Pour l'inspection sociale, si le temps de travail n'est pas correctement documenté, il devient très difficile de prouver que les droits des travailleurs, notamment sur la durée du travail et les temps de repos, sont bien respectés.

Pour vous aider à y voir plus clair, voici les informations que votre système de suivi du temps doit absolument pouvoir fournir :

  • L’identité du travailleur : La base de tout, savoir qui a travaillé.
  • Le début et la fin de la journée de travail : Les heures de pointage d'arrivée et de départ doivent être limpides.
  • Les temps de pause : Essentiel pour calculer le temps de travail effectif et s'assurer que les pauses obligatoires sont bien prises.
  • Le total des heures prestées par jour et par semaine : Le chiffre clé pour la paie et le respect des limites légales.

Gérer les dérogations et les heures supplémentaires

C'est quand on s'écarte des horaires standards que la vigilance doit être maximale. Le suivi du temps de travail devient alors votre meilleure preuve en cas de discussion. Chaque minute qui dépasse le cadre prévu doit être enregistrée avec une rigueur absolue pour ne laisser aucune place au doute.

Les cas les plus fréquents qui exigent un suivi méticuleux sont :

  1. Les heures supplémentaires : Toute prestation au-delà de la durée normale de travail doit être tracée. C'est ce qui permet de calculer le sursalaire dû et de s'assurer que les plafonds légaux ne sont pas explosés.
  2. Le travail de nuit ou le week-end : Ces heures donnent souvent droit à des compensations spécifiques. Un enregistrement précis est donc indispensable pour garantir une paie juste.
  3. Les horaires flexibles : Même dans ce cadre, vous devez être capable de prouver que la durée hebdomadaire moyenne de travail est respectée sur la période de référence définie.

Pour creuser le sujet des méthodes et des obligations, n'hésitez pas à lire notre guide complet sur l'enregistrement du temps de travail des employés. Il regorge de conseils pratiques pour rester dans les clous.

Les conséquences d'une non-conformité

Les risques d'un mauvais suivi du temps ne sont pas théoriques. Ils sont bien réels et peuvent coûter une fortune à votre entreprise. Si l'inspection sociale débarque et constate l'absence d'un système fiable ou des données incomplètes, les sanctions peuvent être lourdes.

Voici à quoi vous vous exposez :

  • Sanctions administratives : Des amendes salées peuvent être infligées pour chaque infraction et pour chaque travailleur concerné. La facture peut monter très, très vite.
  • Redressements sociaux : L'inspection peut vous obliger à payer rétroactivement les sursalaires et les cotisations sociales sur toutes les heures supplémentaires non déclarées.
  • Litiges aux prud'hommes : Un employé peut tout à fait contester ses fiches de paie en affirmant avoir fait des heures non payées. Sans un registre fiable pour prouver le contraire, la charge de la preuve vous incombe, et vous vous retrouvez dans une position très inconfortable.

En clair, un système de suivi du temps de travail rigoureux n'est pas un luxe. C'est une assurance indispensable pour protéger votre entreprise et garantir une gestion juste et légale de vos équipes.

Choisir la bonne méthode de suivi du temps

Le choix de votre outil de suivi du temps de travail est loin d'être un détail. Il a un impact direct sur la fiabilité de vos données, l'efficacité de vos équipes et, bien sûr, votre conformité avec la loi. Entre la simplicité d’une feuille Excel et la précision d’une application mobile, chaque option a ses forces et ses faiblesses. La meilleure solution sera toujours celle qui colle à votre réalité sur le terrain.

Prendre le temps d'analyser vos besoins est donc la première étape, et sans doute la plus importante. Une PME où tout le monde travaille au bureau n'a évidemment pas les mêmes attentes qu'une chaîne de magasins avec du personnel mobile, ou qu'une agence événementielle qui jongle avec des contrats flexibles. L'enjeu est de trouver le juste milieu : un système simple à utiliser pour les employés, mais qui fournit des données riches et exploitables pour les managers.

Les méthodes traditionnelles à l'épreuve du temps

La méthode la plus ancienne, et de loin la plus simple, reste la feuille de temps papier ou le tableur partagé type Excel. Son avantage principal ? Un coût quasi nul et une prise en main immédiate. Personne n'a besoin d'une formation pour remplir une grille horaire.

Mais cette apparente simplicité peut vite devenir un piège. La saisie manuelle est une véritable autoroute pour les erreurs : un oubli, un arrondi un peu trop généreux, une faute de frappe en recopiant les chiffres… Sans parler du casse-tête que représente la consolidation de toutes ces données pour préparer la paie. C'est un processus chronophage et truffé de risques.

L'erreur humaine est tout simplement inévitable avec la saisie manuelle. Des études montrent que le taux d'erreur peut facilement atteindre 1 %. Rapporté à la masse salariale annuelle, ce petit pourcentage peut vite se transformer en coûts cachés très importants pour l'entreprise.

Une autre approche classique est la pointeuse ou badgeuse murale. Ce bon vieux boîtier, souvent vissé à l'entrée des locaux, offre une fiabilité bien supérieure à la feuille de calcul. Il crée une trace horodatée et incontestable de chaque début et fin de journée.

  • Avantages : Des données fiables, une utilisation ultra-simple pour les employés (il suffit de passer un badge), et une bonne parade contre le "buddy punching" (pointer pour un collègue), surtout avec les systèmes biométriques.
  • Inconvénients : Une rigidité géographique totale. C'est une solution inadaptée au télétravail ou aux équipes sur le terrain. Il faut aussi prévoir le coût d'installation et la maintenance potentielle du matériel.

L'agilité des solutions digitales modernes

Les logiciels de suivi du temps de travail en ligne et les applications mobiles ont complètement rebattu les cartes. Ils marient la précision d'une pointeuse physique avec une flexibilité totale, ce qui correspond parfaitement aux nouvelles manières de travailler.

Avec ces outils digitaux, les employés peuvent pointer de n'importe où, que ce soit depuis leur smartphone, une tablette partagée sur le lieu de travail ou leur ordinateur. Cette souplesse est une aubaine pour des secteurs comme le retail, l'Horeca, l'événementiel, ou pour toute entreprise qui gère des équipes sur la route ou en télétravail.

Cet arbre de décision montre bien que tout part de la collecte de données fiables pour gérer correctement les heures supplémentaires et, in fine, éviter les sanctions.

Un diagramme de flux illustrant le processus des données fiables aux heures supplémentaires et aux sanctions associées.

Ce schéma le rappelle : la fiabilité des données n'est pas qu'un enjeu technique. C'est la pierre angulaire de la conformité légale de votre entreprise.

Comparer pour mieux décider

Au final, votre choix dépendra de critères qui vous sont propres. Pour vous aider à y voir plus clair, comparons les différentes options selon quatre axes essentiels :

  1. Précision et fiabilité : Ici, les solutions digitales et les badgeuses physiques gagnent haut la main. Elles éradiquent les erreurs de saisie et fournissent une preuve temporelle solide, ce qui est absolument crucial en cas de contrôle.
  2. Flexibilité et mobilité : Les applications mobiles sont les championnes incontestées. Elles assurent un suivi en temps réel pour les employés en déplacement, les télétravailleurs et les équipes réparties sur plusieurs sites. Chose impossible avec un système fixe.
  3. Coût et complexité : Si les feuilles de calcul semblent gratuites au premier abord, leur coût caché (temps perdu en administration, erreurs de paie) peut vite dépasser le prix d'un abonnement à un logiciel. Les solutions modernes s'amortissent très vite grâce à l'automatisation.
  4. Fonctionnalités avancées : C'est là que les outils numériques creusent vraiment l'écart. Ils font bien plus que juste pointer : gestion des pauses, suivi par projet, calcul automatique des heures sup', intégration avec la paie, rapports de productivité... La liste est longue.

En résumé, investir dans une solution digitale moderne n'est plus un luxe. C'est un choix stratégique pour devenir plus efficace, sécuriser sa conformité et, surtout, obtenir des informations précieuses pour mieux piloter son activité.

Réussir la mise en place d'un système de suivi du temps

Adopter un nouvel outil de suivi du temps de travail, ce n'est pas juste installer un logiciel. C'est un vrai projet de changement qui touche au cœur du quotidien de vos équipes. Pour que ça marche, il faut une approche structurée, qui pense autant à la technique qu'aux humains qui vont l'utiliser.

Une implémentation réussie, c'est ce qui transforme une simple pointeuse en un véritable allié pour la productivité et l'équité. La clé du succès ? Piloter ce changement avec soin, anticiper les questions et, surtout, impliquer les collaborateurs dès le début.

Commencez par clarifier vos objectifs

Avant même de regarder les différentes solutions, la toute première étape est de vous poser la bonne question : pourquoi est-ce que je veux mettre ça en place ? Vos réponses vont directement influencer le choix de l'outil et la façon dont vous allez le présenter à tout le monde.

  • Être en règle avec la loi : Votre but principal est-il de blinder votre entreprise en cas d'inspection et d'assurer un calcul des salaires sans faille ?
  • Booster la rentabilité des projets : Vous cherchez à savoir précisément où part le temps de vos équipes pour affiner vos devis et mieux facturer vos clients ?
  • Optimiser la productivité : Vous voulez repérer ce qui coince, mieux répartir la charge de travail et donner à vos managers des données concrètes pour piloter leurs équipes ?

Définir ces buts noir sur blanc vous aidera non seulement à choisir la bonne solution, mais surtout à construire un discours clair et cohérent pour vos équipes.

L'erreur classique, c'est de se jeter sur les fonctionnalités d'un outil avant même d'avoir défini le problème à résoudre. Un objectif clair, c'est la boussole qui guidera chaque étape de votre projet.

La communication, une étape décisive

L'annonce d'un nouvel outil de suivi du temps peut vite faire naître des inquiétudes. La peur d'être "fliqué" est une réaction tout à fait humaine et légitime. C'est pour ça que la communication est sans doute l'étape la plus délicate, mais aussi la plus cruciale de tout le processus.

L'enjeu est de présenter l'outil non pas comme un instrument de contrôle, mais comme une garantie d'équité. Mettez en avant ce que les salariés y gagnent directement : une paie toujours juste, l'assurance que chaque heure supplémentaire est bien comptée, et une meilleure vision de leur propre temps de travail.

Une communication transparente est votre meilleur atout. Expliquez le "pourquoi" de ce changement. Quand les employés comprennent que l'objectif est d'améliorer l'organisation et d'assurer que tout le monde est traité équitablement, l'adoption devient tout de suite plus simple.

Former les équipes et lancer une phase pilote

Personne n'aime se battre avec un outil qu'il ne comprend pas. Une formation claire et efficace est donc indispensable. Oubliez le simple guide envoyé par e-mail. Organisez de courtes sessions, si possible par équipe, pour montrer concrètement comment l'outil s'intègre dans leur journée de travail.

Pour une transition tout en douceur, rien ne vaut une phase pilote avec une équipe volontaire ou un département. Cette phase de test vous permettra de :

  1. Repérer les soucis techniques : C'est le moment parfait pour débusquer les bugs ou les difficultés d'utilisation dans un cadre limité et sans stress.
  2. Récolter des retours précieux : Les premiers utilisateurs vous donneront des avis concrets pour ajuster les réglages et améliorer la formation pour les autres.
  3. Créer des ambassadeurs : Si le test est un succès, ces premiers utilisateurs deviendront les meilleurs promoteurs du projet auprès de leurs collègues.

Cette étape permet de préparer le terrain et d'assurer un déploiement beaucoup plus serein pour tout le monde. Pour creuser le sujet, jetez un œil à notre article détaillé sur les étapes de la mise en place d'un système de pointage.

Enfin, fixez des règles du jeu claires dès le départ. Que faire en cas d'oubli de pointage ? Qui peut corriger une erreur et comment ? Des règles simples et bien définies évitent les frustrations et assurent que tout le monde utilise le système de la même manière. C'est la condition pour avoir des données fiables.

Transformer les données de temps en décisions stratégiques

Des personnes analysant des données et des graphiques sur un grand tableau de bord numérique, avec une loupe.

Un système de suivi du temps de travail bien rodé est bien plus qu'un simple compteur d'heures. C'est une mine d'or d'informations qui, une fois décryptées, se transforment en un véritable tableau de bord pour piloter votre entreprise.

Aller au-delà du simple pointage vous permet de passer d'une gestion où l'on subit les événements à une stratégie où on les anticipe. C'est précisément là que les données brutes deviennent des indicateurs de performance (KPIs) qui éclairent vos décisions les plus importantes.

Analyser l'absentéisme et les heures supplémentaires

L'un des tout premiers voyants à surveiller de près est le taux d'absentéisme. Un bon outil de suivi du temps centralise automatiquement ces informations. Vous pouvez alors repérer en un clin d'œil des schémas inhabituels : une équipe en particulier, une période de l'année récurrente...

Un taux qui grimpe en flèche peut être le symptôme d'une charge de travail devenue trop lourde ou d'un malaise managérial. Agir vite, avec des chiffres concrets en main, permet souvent de désamorcer des situations avant qu'elles ne deviennent critiques.

De la même manière, l'analyse des heures supplémentaires est fondamentale. Une accumulation systématique d'heures sup' pour les mêmes employés n'est que très rarement un signe de productivité. C'est bien plus souvent un signal d'alarme : l'épuisement professionnel n'est pas loin.

Les données de temps ne mentent jamais. Elles révèlent les dynamiques invisibles du quotidien, comme une surcharge structurelle qui nécessite une réorganisation des tâches ou l'arrivée d'un nouveau collaborateur, plutôt qu'un simple pansement temporaire.

Identifier ces schémas vous donne les clés pour rééquilibrer la charge de travail et préserver le bien-être de vos équipes, un pilier essentiel de la performance sur le long terme.

Mesurer la rentabilité réelle de vos projets

Le suivi du temps de travail par projet est l'outil ultime pour calculer votre marge avec une précision chirurgicale. Le calcul est simple : comparez le total des heures passées sur un projet, valorisées au coût horaire de vos salariés, aux revenus que ce projet a générés.

Cette analyse, toute simple soit-elle, vous montre immédiatement quels clients ou quels types de missions sont les plus rentables, et lesquels vous font perdre de l'argent.

  • Ajuster vos devis : Vous vous rendez compte que vous sous-estimez systématiquement le temps nécessaire pour une certaine prestation ? Vous avez enfin des données solides pour revoir vos tarifs à la hausse et les justifier.
  • Optimiser l'allocation des ressources : Repérez les tâches les plus chronophages et cherchez comment les optimiser. Faut-il former l'équipe, automatiser une partie du processus ou mieux répartir les compétences ?
  • Prendre des décisions basées sur des faits : Faut-il arrêter de proposer un service peu rentable ? Faut-il au contraire investir davantage dans un autre ? Les rapports de temps vous donnent des réponses claires, bien loin des intuitions et des suppositions.

Piloter la productivité grâce aux bons indicateurs

En exploitant intelligemment les données de votre système, vous pouvez bâtir un véritable cockpit pour piloter la performance opérationnelle.

Voici quelques indicateurs clés que le suivi du temps vous aide à construire :

  1. Temps facturable vs. temps non facturable : Cet indicateur est vital pour les entreprises de services. Il mesure le pourcentage de temps réellement passé sur des tâches qui seront facturées aux clients. L'objectif est simple : augmenter ce ratio.
  2. Taux d'utilisation des ressources : Il s'agit du rapport entre les heures travaillées et les heures théoriquement disponibles. Un taux trop élevé peut signaler un risque de burnout, tandis qu'un taux trop bas indique que vos équipes ne sont pas pleinement occupées.
  3. Écart entre temps estimé et temps réel : Un KPI essentiel pour affiner la planification de vos projets. Si l'écart est systématiquement important, c'est le signe que vos estimations initiales doivent être sérieusement revues.

En gardant un œil sur ces indicateurs, vous transformez le suivi du temps en un outil stratégique. Vous ne vous contentez plus de regarder dans le rétroviseur pour préparer la paie ; vous analysez le présent pour construire un futur plus efficace et plus rentable.

Automatisez la paie et la gestion grâce aux intégrations

La vraie force d'un système moderne de suivi du temps de travail, ce n'est pas seulement de collecter des données. C'est surtout sa capacité à dialoguer avec tous vos autres outils de gestion. Garder ces informations précieuses pour lui tout seul, ce serait un peu comme produire de l'électricité sans jamais la brancher au réseau.

Les intégrations technologiques, c'est ce qui crée des ponts entre vos différentes applications. Elles permettent aux données de circuler librement pour automatiser des processus qui, autrement, seraient manuels, répétitifs et, avouons-le, une source constante d'erreurs. C'est là que se trouve le vrai gain de productivité pour votre entreprise.

Fluidifier le cycle de paie sans effort

S'il y a bien une intégration cruciale, celle qui offre le retour sur investissement le plus immédiat, c'est sans conteste celle avec votre logiciel de paie ou votre secrétariat social. C'est une connexion qui change radicalement la gestion administrative de vos équipes.

Le principe est simple mais redoutablement efficace. Les heures de travail validées dans votre outil de suivi sont transmises automatiquement au système de paie. Fini la double saisie !

Oubliez les heures passées à copier-coller des chiffres d'un tableau Excel à un autre. Une intégration directe avec la paie peut réduire le temps consacré à cette tâche de plus de 80 %, tout en éliminant quasiment tout risque d'erreur humaine.

Cette automatisation garantit un calcul des salaires à la fois instantané et précis, en tenant compte de tous les éléments qui peuvent varier :

  • Les heures supplémentaires avec les majorations qui s'appliquent.
  • Les primes liées au travail de nuit, le week-end ou les jours fériés.
  • Les indemnités diverses et la gestion des absences (congés, maladies).

Synchroniser les opérations et la facturation

Mais la paie n'est que le début. Le suivi du temps de travail peut enrichir bien d'autres facettes de votre gestion. Connectez-le à vos outils de gestion de projet, par exemple, et vous pourrez lier directement le temps passé par vos équipes aux tâches et aux clients concernés.

Cela ouvre la porte à une facturation bien plus précise et transparente. En quelques clics, vous générez des factures détaillées basées sur les heures réellement prestées. C'est un gage de confiance pour vos clients et l'assurance que chaque mission est rentable.

Simplifier les obligations légales en Belgique

Pour les entreprises en Belgique, certaines intégrations deviennent carrément stratégiques pour rester en règle. La connexion avec les systèmes de déclaration sociale est un atout majeur. C'est un gain de temps précieux et une bonne dose de tranquillité d'esprit.

L'exemple le plus parlant est l'automatisation de la déclaration Dimona, obligatoire pour chaque entrée et sortie de service d'un travailleur. Un système de pointage moderne peut déclencher cette déclaration automatiquement dès le premier pointage d'un nouvel employé. Vous pouvez d'ailleurs voir comment automatiser votre déclaration Dimona pour vous simplifier la vie.

En connectant vos outils, vous faites bien plus que gagner du temps. Vous bâtissez un écosystème de gestion cohérent, fiable et intelligent, où chaque information est à sa place, prête à vous aider à prendre de meilleures décisions.

Pour boucler la boucle de ce guide, attaquons-nous de front aux questions qui reviennent sans cesse sur le suivi du temps de travail. Voici des réponses claires et directes pour dissiper les derniers doutes et vous permettre de piloter cette gestion en toute sérénité en Belgique.

L'employeur peut-il imposer n'importe quel système de suivi ?

Oui, un employeur a parfaitement le droit de choisir et d'imposer un système pour suivre les heures de ses collaborateurs. Mais attention, ce choix n'est pas un chèque en blanc.

L'outil doit impérativement respecter la vie privée des équipes, conformément au RGPD, ainsi que les règles du droit du travail. Le système choisi doit toujours être justifié par la nature de l'activité et rester proportionné à l'objectif. Avant toute mise en place, il est aussi souvent indispensable d'informer et de consulter les représentants du personnel, comme le conseil d'entreprise.

Que se passe-t-il si un employé oublie de pointer ?

C'est le grand classique, ça arrive tous les jours et c'est tout à fait normal. La meilleure solution est de mettre en place une politique interne limpide qui explique la marche à suivre. Le plus souvent, le collaborateur doit simplement signaler son oubli à son manager ou aux RH dès qu'il s'en rend compte.

L'heure d'arrivée ou de départ peut alors être corrigée manuellement dans le système. Les outils modernes, comme Shyfter, rendent cette étape beaucoup moins pénible. Ils permettent aux employés de soumettre une demande de correction directement depuis leur application, qui n'attend plus que la validation du manager.

La clé, c'est la communication et la réactivité. Une procédure bien huilée évite les frustrations et assure que les données restent fiables pour la paie, même en cas d'oubli.

La géolocalisation est-elle légale pour le suivi du temps ?

La géolocalisation est permise, mais son usage est très strictement encadré par la loi. Son utilisation doit être absolument nécessaire et pertinente pour l'activité de l'entreprise. C'est le cas, par exemple, pour des équipes mobiles qui se déplacent chez différents clients.

Plusieurs règles d'or doivent être respectées :

  • Le suivi ne peut jamais être actif en dehors des heures de travail. C'est non négociable.
  • L'employeur doit informer ses salariés de manière totalement transparente sur l'utilisation de cette technologie : pourquoi elle est utilisée, comment, et combien de temps les données sont conservées. Le tout, en parfait accord avec le RGPD.

Les pauses doivent-elles être enregistrées ?

Même si la loi n'impose pas toujours l'enregistrement des pauses non rémunérées, c'est une pratique fortement recommandée. Enregistrer le début et la fin des pauses apporte une transparence bienvenue et permet d'éviter bien des litiges potentiels.

C'est une habitude simple à prendre qui permet de s'assurer que les temps de repos légaux sont bien respectés par tout le monde. Et surtout, elle garantit que le calcul du temps de travail effectif – celui qui sert de base à la rémunération – est parfaitement exact.

Prêt à révolutionner votre gestion des plannings ?

Shyfter est bien plus qu’un simple outil de planification — c’est une solution complète de gestion du personnel, conçue pour vous faire gagner du temps, réduire le stress et satisfaire à la fois les employeurs et les employés.